Même si les Lakers ont en partie rattrapé leur retard en 2009 et 2010 en remportant leur quinzième et seizième titre, les Celtics sont toujours la franchise la plus victorieuse de NBA avec 17 titres à leur actif. L’équipe n’a certes plus rien remporté depuis 2008, mais son palmarès et sa culture parlent à tous les connaisseurs du basket, et Al Horford ne fait pas exception.
Signé par Boston cet été, l’intérieur se souvient notamment de ses premières foulées sur le parquet de la franchise du Massachusetts à lors de sa saison rookie, alors qu’il venait en tant qu’adversaire, sous le maillot des Hawks.
L’histoire des Celtics attractive aux yeux d’Al Horford
« Je ne pouvais pas m’arrêter de regarder les bannières (des titres). » a t-il expliqué au Herald. « C’est quelque chose de puissant. Cela laisse une certaine impression. J’ai une bonne connaissance de l’histoire des Celtics et de la passion des fans ici. Je sais que c’est unique, et c’est une des raisons de ma présence ici. Je veux en faire partie. »
Deuxième free agent le plus courtisé de la ligue cet été après Kevin Durant, l’ex-Hawk a donc donné sa préférence pour la franchise aux 17 titres. Si les bannières de champion ont influencé l’ex-coéquipier de Joakim Noah à Florida, c’est bien le présent qui importe dans son choix de signer à Boston : d’après lui, Brad Stevens et l’effectif en place ont tous les atouts pour accrocher un nouveau trophée.
« J’ai pris cette opportunité car je crois dans les gars de cette franchise. Je sais que je vais aider l’équipe à progresser. Je vais essayer de m’adapter aussi vite que possible. »
Une ambition au présent
Même les innombrables choix de draft et la souplesse financière à la disposition du président Danny Ainge n’ont que peu d’attrait pour l’ancien joueur d’Atlanta ; tout au long du media day, Al Horford a insisté sur la qualité actuelle de l’équipe.
« Je sentais vraiment bien vraiment le groupe d’ici. » a t-il poursuivi. « Ainsi que coach Stevens et la perspective de jouer sous son système. »
En toute connaissance de cause, Al Horford arrive donc à Boston avec des ambitions sans attendre que quiconque vienne l’aider à les concrétiser. Devant le public des Greens, un tel discours ne devrait pas manquer de faire son petit effet.