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Derek Fisher : « Le Shaq donnait l’impression d’être deux fois comme LeBron et Griffin »

shaq-fisherA quelques heures de l’intronisation du Shaq au Hall Of Fame, c’est au tour de Derek Fisher d’y aller de son hommage et de ses anecdotes. Tous les deux sont arrivés aux Lakers la même année. Le Shaq débarquait comme une superstar, tandis que Fisher n’était qu’un simple rookie du bout du banc…

« A la fin de l’été 1996, je pars à l’université de Loyola Marymount pour m’entraîner avec le Shaq pour la première fois. L’idée, pour moi, était de le connaître un peu mieux puisqu’on allait jouer ensemble. (…) C’était dans une grande et vide salle d’université. J’ai commencé à m’entraîner pour être prêt lorsque le Shaq arriverait. Je ne voulais pas le faire attendre. (…) Soyons clair, ce n’était pas une séance où l’on se défie l’un l’autre. Il fallait attendre le training camp pour cela, mais j’ai fait l’erreur d’aller au cercle face à lui. Il a giflé la balle, et l’a envoyé au milieu de terrain. Ensuite, le coach est venu me voir et m’a dit : « C’est peut-être le bon moment pour bosser ton floater. »

Le plus incroyable, c’est que Fisher est persuadé que Shaq ne savait même pas qu’ils étaient coéquipiers…

« Ce que j’ai réalisé, c’est que le Shaq n’avait aucune idée de qui j’étais » écrit-il dans Sports Illustrated. « Cela ne veut pas dire qu’il n’avait pas entendu parler de moi. Ce que je veux dire, c’est qu’il était évident, pour lui, qu’on ne serait pas coéquipiers pour la saison à venir. Ce n’est qu’à la fin de la séance que les coaches m’ont présenté comme un joueur qui allait sans doute être dans l’effectif. »

Les deux hommes joueront finalement huit ans ensemble, et le Shaq prendra Fisher sous sa coupe, le considérant comme son « petit frère ». Pour l’ancien meneur des Lakers, O’Neal n’était pas qu’une force de la nature et un joueur d’exception.

« Les gens oublient comment le Shaq était au sommet de sa forme. Pensez à ces grands qui font des choses incroyables comme LeBron James et Blake Griffin, qui mesurent environ 2m05 et qui combinent taille, puissance et qualités athlétiques. Le Shaq donnait l’impression d’être deux fois comme eux. Il faisait 2m16, il était puissant et imposant, et même s’il avait les mensurations d’un pivot classique, il avait le jeu d’un joueur extérieur avec son dribble, sa vision du jeu et ses qualités de passeur. »

C’était aussi un leader naturel qui, on l’oublie, pouvait rendre les autres meilleurs.

« Il n’était pas un fou d’entraînement, et il ne dominait pas à l’entraînement. Pour lui, l’entraînement servait davantage à rameuter l’équipe. En match, il le faisait, mais c’était aussi basé sur une performance. Il fallait montrer qu’il était le leader, et que tout le monde le suivrait. C’était étonnant comment il rendait les autres meilleurs lorsqu’il était au sommet de sa forme. Littéralement, il rendait chaque joueur meilleur. Une grand part provenait du fait qu’on le valorisait comme intérieur, et on avait compris que c’était important pour qu’il soit heureux. Il l’a compris aussi pour le reste de l’équipe. En tant qu’intérieur, vous dépendez des autres pour avoir le ballon et réussir, et vous souhaitez que vos coéquipiers aussi réussissent. Je m’appliquais à être sûr qu’il reçoive le ballon et qu’il soit dans les meilleures conditions pour tirer le meilleur de lui-même. »

S’il ne devait garder qu’un perf’ du Shaq, Fisher opte pour le Game 4 de la finale de conférence face aux Blazers en 2000.

« On pourrait citer n’importe laquelle de ses performances dans les playoffs 2001. J’en rigole quand je pense à la manière avec laquelle il a dominé la saison. On avait l’impression qu’il compilait 40 pts et 20 rbds tous les soirs. Mais un match m’a montré qui il était en tant que joueur. C’était face aux Blazers en 2000, l’année du premier titre. On avait perdu l’un des deux premiers matches à domicile, et donc l’avantage du terrain. On a gagné le Game 3 mais perdu Brian Shaw, suspendu pour le Game 4. C’était un coup dur pour nous. Le Game 4 tenait un rôle important dans la suite de la série. Le Shaq, qui tournait à 53% aux lancers-francs en carrière, va alors terminer le match avec un 9 sur 9 aux lancers-francs, et on a gagné. »

Comme dira le Shaq plus tard : « J’ai raté beaucoup de lancers mais j’ai mis ceux qui comptaient… »

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