Pour sa première expérience de head coach sur un banc NBA, Kenny Atkinson va devoir gérer un groupe assez particulier, les Nets, où le niveau est très hétérogène.
Comme beaucoup de coaches, l’ancien assistant a des idées, mais il n’est pas dogmatique pour autant. Le plus important reste les joueurs, il faut donc aller dans leurs sens.
« Je ne suis pas un gars de système », reconnaît-il à ESPN. « J’aime l’attaque de Mike D’Antoni, avec de la course et des espaces mais je suis assez malin pour comprendre les joueurs et leurs forces. Je continue de découvrir l’effectif et si cela veut dire ralentir le tempo et jouer à l’intérieur pour le meilleur des joueurs, alors on fera cela… »
Et défensivement ?
« C’est la même chose. Les Hawks sont agressifs, ils provoquent des ballons perdus. Ensuite, on se demande si cela pourrait convenir avec les Nets. »
Si Kenny Atkinson désire mettre ses joueurs au centre de son système, il consacre énormément de temps à leurs psychologie.
« Dans le monde professionnel, la psychologie va prendre de plus en plus de place car il y a des limites dans le travail des coaches. J’utilise deux mots : « approche totale ». C’est sur le terrain, c’est dans le médical, c’est prendre soin du joueur dans son ensemble, en gardant un œil sur tous les éléments d’un joueur. »