Après tant d'années, l'Espagne est “toujours là” comme se plaît à le rappeler Jose Calderon. Avec Pau Gasol, Rudy Fernandez, Ricky Rubio et tous les autres, la Roja a construit, au fil des ans et des médailles, une alchimie unique qui les a amené sur le toit de l'Europe, et une nouvelle fois en demi-finale des Jeux olympiques.
La cohésion, c'est bel et bien le secret de la réussite espagnole.
“On se connaît. On sait quand se soutenir, quand crier sur un coéquipier, quand dire les bonnes choses” résume le néo-Laker pour ESPN. “Je crois que ça nous aide… Je crois que c'est pour ça qu'on est meilleurs que certaines équipes. Simplement grâce à cette amitié, cette relation qu'on a, peu importe comment on l'appelle.”
Pour Kevin Durant, le pendant NBA de la longévité ibère est tout trouvé.
“Comme les Spurs, vous pouvez les mettre de côté autant que vous voulez, ils seront toujours là.”
Se méfier de la confiance espagnole
Depuis l'arrivé de Mike Krzyzewski à la tête de Team USA il y a dix ans, les Espagnols ont été ses plus grands adversaires, et ceux qui ont poussé ses hommes dans leurs plus grands retranchements.
“Qui sait où ils en sont ?” se méfie Coach K. “Ils devraient, comme ils ont l'habitude de le faire, jouer avec énormément de confiance. Quand ne l'ont-ils pas fait ? Il ont montré qu'ils étaient présents. Ils ont leurs joueurs majeurs de 2008 et 2012. Les battre serait un grand accomplissement pour nous.”
À Pékin, les Etats-Unis s'étaient imposés de 11 points (118-107), mais à Londres, de seulement 7 unités (107-100). De quoi envisager un match serré ce soir, à 20h30.