Si la génération Tony Parker s’en va la tête haute malgré une triste défaite en quart de finale, le mérite glâné par cette équipe au fil des médailles revient aussi à Vincent Collet. Depuis son arrivée à la tête de l’Equipe de France en 2009, l’entraîneur a permis aux Bleus de ramener quatre breloques, dont un titre de Champion d’Europe en 2013.
Avec son départ de Strasbourg et un possible poste à l’étranger, le futur du technicien est remis en question et il a peut-être vécu, comme trois de ses cadres, son dernier match avec les Bleus hier soir.
La Fédération a un temps voulu le prolonger jusqu’en 2020, mais quitter l’Alsace pourrait compliquer les choses, comme l’expliquait avant les Jeux le DTN Patrick Beesley.
En tout cas, la balle est bel est bien dans le camp des hautes instances selon le coach, qui a expliqué après la défaite devoir faire un « débriefing » avec ses dirigeants pour voir si son contrat, arrivé à échéance, sera ou non prolongé.
« Ce n’est ni le lieu, ni le moment. J’ai besoin de digérer d’abord parce que c’est dur », a expliqué dans un premier temps le sélectionneur à la LNB. « Je vais rencontrer les dirigeants. Ce sont eux qui décident. Souhaiteront-ils que je continue ? Pour le savoir, il faut que l’on se parle et que nous ayons un débriefing. »
Actuellement sans club, Vincent Collet ne serait pas contre une année sabbatique. Il faut dire qu’après les déceptions avec Strasbourg, cette élimination prématurée sera de toute façon difficile à digérer pour l’entraîneur.