Cet été, Minnesota a frappé un grand coup en annonçant l’arrivée de Tom Thibodeau à la présidence et sur le banc de l’équipe. Après cinq ans chez les Bulls puis une année sabbatique, l’entraîneur revient aux affaires à la tête d’un groupe très talentueux mais encore vierge de résultat.
Afin de stimuler la progression des Wolves, il désire donc installer sa marque de fabrique et cela signifie bien évidemment défendre. L’an passé, l’équipe était 27e de la ligue avec 107.1 points concédés sur 100 possessions.
« Il y a une grosse marge de progression »
« Il faut repartir de zéro, comme on le ferait avec l’attaque. » relate t-il au Boston Globe. « Il faut se concentrer sur les fondamentaux : on construit ses fondations et on ajoute des couches, une fois que l’on devient plus confiant dans certains domaines. Je pense qu’en premier lieu, c’est mieux de se concentrer sur le fait de devenir vraiment bon dans un secteur et c’est seulement par la suite que l’on construit le reste. À chaque fois que l’on arrive dans un nouveau contexte, la première chose à faire est de vendre sa vision des choses aux meilleurs joueurs car c’est eux qui créent l’adhésion du reste de l’équipe, puis on y va pas à pas. Le principal est de faire les choses de la bonne manière tous les jours afin de progresser. Quand on sort d’une saison à 29 victoires, il y a une grosse marge de progression. »
Avec les deux derniers vainqueurs du trophée de meilleur rookie dans son effectif, mais aussi Zach LaVine, Tyus Jones ou Shabazz Muhammad, la jeunesse de Minnesota présente un potentiel affolant. Le néo-coach des Wolves attend d’elle des confirmations dès la saison prochaine.
« Les jeunes travaillent dur cet été sur leur propre progression et je pense que ce sera un facteur très important. Nous avons beaucoup de travail à accomplir mais cela va dans la bonne direction. »
Déjà conquis par Kris Dunn
Parmi ces jeunes, l’évolution du nouveau rookie Kris Dunn sera observée de près. Jusqu’ici, le 5e choix de la draft ravit son futur coach par son implication des deux côtés du terrain.
« La summer league était une première étape pour lui en NBA, cela lui donnait un indicateur et j’ai trouvé qu’il avait fait de belles choses mais nous ne voulions pas qu’il se trompe en pensant que c’était la NBA. » explique l’entraîneur. « C’est le juste le début. Mais il est très facile à entraîner, c’est un gros travailleur, il est dur. Il peut exploser une défense par son dribble, pénétrer, créer. Le fait qu’il joue des deux côtés est important. C’est un bon début. Il doit encore apprendre le jeu NBA, un nouveau système, connaître ses coéquipiers mais de ce que nous avons vu, nous sommes satisfaits. »
Avec les arrivées de Brandon Rush, Cole Aldrich et Jordan Hill pour consolider le groupe, les Wolves se présentent sous un jour favorable.