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« Gouverner, c’est choisir », la fine ligne du GM des Cavs

NBA: Cleveland Cavaliers-David Blatt Press ConferenceDavid Blatt expliquait récemment qu’il ne pouvait pas regarder les matchs des finales NBA car c’est encore trop douloureux.

L’ancien technicien des Cavs, congédié en cours de saison, aura malheureusement encore plus de mal à tourner la page après le sacre de LeBron James et sa troupe hier soir.

De fait, David Blatt a été un des premiers fusibles à sauter au cours du redressement des Cavaliers cette saison. Un des nombreux choix difficiles qu’a dû faire David Griffin ces deux dernières années…

Tyronn Lue, le coach que LeBron voulait

Si la nomination de Tyronn Lue a changé beaucoup de choses, ne serait-ce que dans la communication avec les joueurs, le staff de Cleveland peut se féliciter d’avoir tenu bon pendant une campagne assez compliquée. Et en fait, depuis le retour de LeBron James il y a deux ans.

Défaits l’an passé en finale, sans Kyrie Irving ni Kevin Love, les deux bras armés de King James, les Cavs sont repartis au combat avec les mêmes soldats. En se rendant compte, au cours de la saison, que ça ne marchait toujours pas… Trop de regard en biais, trop de messes basses, trop de non-dits somme toute.

« On avait tout le talent nécessaire, mais le talent ne peut t’amener que dans un groupe de grandes équipes. » explique Jim Boylan, un des assistants coachs. « Après, ce sont les petites choses, les détails, la force mentale, la persévérance, qui font la différence. »

Et pour ça, il fallait remettre de l’ordre dans la maison. Certes, les Cavs ont dominé toute l’année dans leur conférence Est, mais à l’instar des quatre premiers matchs des finales, Cleveland ne semblait pas en mesure de lutter dans la même cour que les Warriors, les champions en titre. Il a donc fallu éjecter coach Blatt pour tout remettre à plat.

Une réunion importante a eu lieu les jours suivants la nomination de Tyronn Lue. Et puis, il y a eu ce dîner chez LeBron James au début des playoffs. Bref, en redessinant plus clairement les contours de leur hiérarchie interne, et en autorisant simplement les joueurs à se traiter mutuellement d’égal à égal, les Cavs sont devenus une équipe !

L’apport des vétérans

« Il n’y a pas eu de grand drame et personne n’a été montré du doigt. On s’est rendu compte qu’on n’avait pas encore appris à se faire confiance les uns les autres. » se souvient David Griffin sur ESPN.

Outre l’impact de coach Lue, un entraîneur que LeBron respecte et admire, ce sont les vétérans du vestiaire qui ont également eu un rôle fondamental à jouer en coulisses. Richard Jefferson d’abord, magnifique durant ces finales. Mais aussi Channing Frye.

« Il a dit, ‘les gars, vous gagnez quasiment tous les soirs !’. Tout le monde n’a pas forcément les ballons ou les tirs qu’il voudrait, mais on gagne. Allez jouer à Orlando et perdez les matchs… Pour Channing, l’idée était de les secouer, qu’ils se réveillent et apprécient ce qu’ils ont. »

Boylan a raison de souligner l’importance de Frye. C’est probablement le coup de génie le plus méconnu de la saison. Débarqué en cours de route, l’intérieur vétéran a permis au vestiaire des Cavs de retrouver le sens des priorités. Arrivé d’Orlando, Frye a remis les choses en perspective. Et puis, grand pote de Jefferson, il a apporté une bonne humeur qui a aidé toute l’équipe à se détendre… et au final, à s’entendre mieux !

« [Après le match 4], on ne respirait pas la confiance. Mais toute la saison, il nous fallait des choses artificielles pour nous galvaniser. » poursuit Griffin. « Il fallait qu’on arrête de croire que tout allait être simple. [Après ce match], c’était la première fois de l’année qu’on avait enfin la dose suffisante de peur. Le lendemain matin, tout le monde est arrivé avec une mentalité plus assurée, ‘c’est bon, on va se relever’. Je ne m’y attendais pas. »

Un avenir encore plus brillant ?

L’histoire était pourtant en marche. Portés par leur leader, mais aussi par un Kyrie Irving qui a joué le double MVP les yeux dans les yeux, les Cavs ne se sont plus jamais désunis.

A l’image de JR Smith, en larmes sur le podium après le titre, les Cavaliers ont semble-t-il trouvé leur âme pendant cette incroyable run en playoffs. Touchés à la tête, comme Kevin Love, ou dans leur intimité, comme LeBron James, les joueurs de Cleveland ont su faire fi de l’adversité.

« L’équipe n’était pas particulièrement bien armée pour jouer contre Golden State, et c’est de ma faute » reconnaît Griffin. « Mais contre l’Est, on a été historiquement bon. Maintenant qu’on a vécu tout ça, j’ai confiance dans le fait que l’équipe a encore son meilleur basket devant elle. Ils savent ce qu’ils ont maintenant. »

Et pour cause, avec ce titre arraché en sept manches, les Cavs ont non seulement mis fin à une malédiction de cinq décennies, ils ont également redonné espoir à leurs fans pour les années à venir. Autour de James, Irving et Love (échangé contre Andrew Wiggins), Cleveland s’est tout de même construit un effectif solide.

En réglage pendant un bon moment, les Cavaliers ont trouvé leur vitesse de croisière au meilleur des moments, pour les trois derniers matchs de la saison. Tout n’a pas été parfait pour les hommes de coach Lue. Mais pour la première fois de leur courte histoire ensemble, ces joueurs-là se sont enfin fait confiance. Et ça change tout !

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