« Les Sixers devraient prendre Jamal Murray comme premier choix ». Celui qui s’exprime n’est autre que John Calipari, persuadé que son arrière est meilleur que Ben Simmons et Brandon Ingram.
Attendu dans le Top 5 de la draft, le Canadien est un formidable shooteur, et il l’a prouvé mercredi en battant le record des Celtics lors de son workout avec un impressionnant 79 sur 100 à 3-points !
Il y a un mois, il avait déjà bluffé tout le monde en réalisant un 25 sur 27 en deux minutes !
« J’ai démarré lentement, et j’essaierai de le refaire » a-t-il expliqué à propos de son 77 sur 100. « C’est comme ça, je suis un compétiteur. J’ai ça en moi. Lorsque j’étais gamin, je voulais être le premier à manger mon poulet, à courir vers la porte… Je veux toujours être en avance, et mon père m’a enseigné des techniques de méditation, et j’ai l’habitude d’en tirer profit. »
Se considère-t-il comme le meilleur joueur de cette draft ?
« Je le pense, oui… Je ne dénigre personne. C’est juste que je sais ce que j’ai fait pour en arriver là, je sais que j’apprends vite, et que je peux facilement m’intégrer dans une équipe. Je pense être le meilleur joueur de cette draft, mais chaque équipe a ses propres besoins. »
Brandon Roy, Penny Hardaway et Tracy McGrady comme modèles
Une manière de dire qu’il comprend que les Sixers ou les Lakers lui préfèrent des ailiers comme Simmons et Ingram. Une certitude, il se verrait bien aux Celtics même s’il y a embouteillage à l’arrière.
« La concurrence ne peut que me rendre meilleur » lance-t-il. « Jouer face à Avery Bradley, Isaiah Thomas, des défenseurs de petite taille… Marcus Smart est quelqu’un de toujours physique, et il peut m’aider en attaque. Je pense pouvoir scorer face à n’importe qui, et ce sera une super expérience quelle que soit l’équipe qui me choisira. »
Testé par les équipes qui sélectionnent de la 3e à la 6e place, Murray veut simplement rejoindre une équipe qui a vraiment besoin et envie de lui : « Je veux juste rejoindre la bonne équipe. Une équipe qui veut de moi, et qui croit en mon potentiel. »
A-t-il des modèles ou des idoles ?
« J’ai beaucoup regardé Wayne Gretzky » sourit-il, avant de reprendre plus sérieusement : « J’adore regarder Kyrie Irving et Steph Curry. Brandon Roy, Penny Hardaway, Tracy McGrady, ces anciens… Ces joueurs polyvalents, capables de diriger le jeu et de scorer. »
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