Un temps sur le point d’être réformé, le système de la lottery de la draft, qui sert à définir l’ordre de sélection des prospects lors de la grande messe fin juin, ne devrait pas changer tout de suite. C’est en tout cas ce qu’affirme Kiki Vandeweghe, vice président des opérations basket de la ligue.
« Pour commencer, la lottery n’est pas supposée inciter à perdre » prévient-il dans le Los Angeles Daily News. « En théorie, c’est supposé aider les équipes avec les pires bilans. C’est le principal intérêt. Ça a été élaboré de plusieurs façons, changé plusieurs fois et ajusté au besoin. Voilà les deux choses à garder à l’esprit. »
Aider les plus faibles équipes, qui se livrent régulièrement une course au plus grand nombre de défaites en fin de saison, le « Tanking ». Pour éviter cela, une réforme avait était soumise aux votes des franchises il y a maintenant deux ans. Objectif : donner autant de chances aux quatre plus mauvais bilans de la saison régulière de choisir en premier, mais aussi de donner davantage de chances aux meilleurs bilans des « lottery team ».
Concrètement, le plus mauvais bilan de la saison régulière n’aurait plus eu 25% de chances de choisir en premier, mais 11%. Idem pour les trois autres plus mauvais bilans. Dans le même temps, le meilleur bilan des « lottery team », qui a donc raté les playoffs de peu, se serait vu proposer 2% de chances de décrocher le « top pick », contre 0.5% actuellement.
A-t-il été question de changer à nouveau cette répartition ?
« Pas récemment, et je ne vois rien arriver de manière imminente » poursuit l’ancien président des Nuggets. « Il y a un an et demi, il y a eu un engouement pour le changement. Nous avons apporté quelques réflexions sur le bureau des gouvernants. La majorité des propriétaires était en faveur du changement. Mais celui-ci nécessite une super majorité, qui a manqué de justesse. »