Même si son CV et son compte en banque font partie des plus impressionnants des propriétaires de franchises, Paul Allen se fait discret sur les bords des terrains. C’est un peu l’antithèse de son ami Steve Ballmer, le patron des Clippers, avec qui il a dirigé Microsoft. Les moments d’émotion, le propriétaire des Seahawks et des Blazers les réserve pour l’intimité, et ce sont ses joueurs qui sont là pour en témoigner.
« Ce qu’il nous a dit venait du coeur, » raconte Damian Lillard à CSN NW. « On l’a senti dans sa voix. Il était impliqué dans ce qu’il disait. Il a vu qu’on avait tout donné, et combien on voulait cette victoire. Il l’a ressenti. »
Emu aux larmes dans le vestiaire, Mo Harkless révèle que ce discours était unique.
« D’habitude, il nous parle, nous dit qu’on a bien joué et des choses comme ça… Mais il nous avait jamais fait un monologue comme ça. Il était très ému, et c’était vraiment sincère. Je pense que tout le monde l’a ressenti. »
Gerald Henderson : « C’est un vrai dingue de basket et un fou des Blazers »
C’était « puissant » confirme Miles Plumlee, et Ed Davis met aussi en avance la sincérité des propos.
« C’est la manière avec laquelle il l’a fait. Ce n’était pas du chiqué. Il n’a pas juste dit ça parce que la saison était terminée. Il le pensait vraiment. Je sais que ça comptait beaucoup pour lui, et je suis sûr que les autres l’ont ressenti. Vous savez, même lorsqu’on était 6, 7, ou 8 matches sous les 50% de victoires, il était toujours là, au bord du terrain, avec nous. Lorsqu’un propriétaire vous soutient comme ça, c’est toujours bon. »
Gerald Henderson rappelle ainsi que tous les proprios ne sont pas aussi investis et proches de leurs joueurs.
« Pour la plupart, une franchise n’est qu’un investissement. Mais lui est impliqué et il s’investit dans son équipe. Pas uniquement avec son argent. C’est clairement un dingue de basket, et un fou des Blazers. Je pense qu’il aime ses joueurs, et c’est super. »