Défense, confiance, agressivité : rien ne fera dévier les Blazers de leur triptyque et certainement pas la blessure de Chris Paul, absent pour le reste de la série et sauf miracle des playoffs. « On doit absolument garder la même approche », exige Damian Lillard, qui avait à coeur de répéter la performance du Game 3 pour continuer de prouver que ses Blazers sont capables de constance au plus haut niveau.
Avec 15 rebonds offensifs, 30 pts d’Al-Farouq Aminu, 12 pts à 100% d’Allen Crabbe en sortie de banc, 12 pts et 7 rbds d’un Moe Harkless énorme en défense et 14 rbds/10 passes de Mason Plumlee, Rip City a encore donné des maux de crâne à Doc Rivers.
« Ce soir nous avons disputé notre meilleur match défensif. On a su refaire la même chose que dans le match précédent mais à un niveau encore plus élevé » se félicite « Dame », maladroit (4/15) mais agressif et influent sur le jeu de son équipe. « Nous avons été physiques, consistants et toujours là pour aider l’autre. Tout le monde était concentré sur ce qu’il avait à faire et au final c’est une superbe performance collective ».
Pour Terry Stotts, ses intérieurs avaient à coeur de se faire pardonner leurs prestations des deux premières manches.
« Les Clippers ont été tellement dominateurs dans les deux premiers matches que Mason et Ed l’ont vraiment pris pour eux. Ils avaient à coeur de répondre. On sait à quel point ils sont importants pour nous au rebond et à quel point Mason peut être décisif à la création et dans sa capacité à bouger avec le ballon ».
Si pour le coach des Blazers c’est « toute l’équipe qui a su relever un défi », la performance d’Aminu, en panne d’adresse depuis le début de la série, sort forcément du lot. « Un bon shooteur ne perd pas son shoot, il fallait garder confiance », relève Stotts. L’international nigérian ne nie pas la métamorphose et l’explique:
« Tous les gars n’ont cessé de me répéter de continuer de shooter quand j’ai un tir ouvert. Mais vous savez je fais toujours en sorte de rester stable dans mes émotions et de conserver ma routine. Il faut faire confiance à sa routine et surtout ne rien changer. J’ai continué de faire ce que je fais depuis le début de saison, sans rien essayer de spécial »
Un choix dicté par le discours des plus grands….
« J’ai beaucoup observé et écouté les shooteurs quand ils traversaient une mauvaise passe. Comme par exemple Ray Allen en finale NBA. Cela peut arriver aux meilleurs et il disait alors qu’il n’avait rien changé et prenait les mêmes tirs. »
Propos recueillis à Portland
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