Puisque le « hacking » gâche le spectacle et rallonge les rencontres d’environ 10 minutes, la NBA et les propriétaires devraient légiférer cet été pour l’interdire ou en durcir les sanctions. Mais chez les patrons, l’initiative ne fait pas l’unanimité, et Mark Cuban monte au créneau.
« Si Adam (Silver) souhaite éliminer le Hack-a-Shaq, il se trompe. Il se trompe mortellement » explique le patron des Mavs dans The Oklahoman. « S’il souhaite accélérer le jeu, qu’il se débarrasse d’abord de cette merde qui consiste à faire rouler le ballon sur le terrain sur les remises en jeu. »
Pour la NBA, l’objectif est d’éviter que les matches dépassent les 2h30 de jeu, mais Cuban persiste et signe, et répète que les joueurs victimes de « hacking » n’ont qu’à bosser leurs lancers-francs !
« Il existe mille manières d’accélérer le jeu, et Adam a souvent raison dans ses choix. Mais là, il se trompe. N’importe quelle personne qui pense qu’on gagnera du temps se trompe… Si on possède un gars qui fait des air ball aux lancers-francs, on le fait bosser. Le basket est un sport mental, et si vous enlevez cette partie là du sport, vous enlevez une grosse partie de la discipline mentale. Et c’est une erreur. »
En clair, Cuban estime que ce sont aux joueurs, comme DeAndre Jordan ou Andre Drummond, de s’adapter en progressant aux lancers, mais aussi mentalement, et non à la NBA de leur faciliter la tâche.