De retour dans le Massachusetts, les Celtics sont dos au mur avec deux défaites dans leurs valises. Si les hommes de Brad Stevens avait réussi à rattraper leur retard précoce dans le Game 1 pour échouer à un petit point de leur adversaire, ils n’ont pu reproduire l’effort dans le Game 2 après avoir réalisé le premier quart-temps le moins productif de l’histoire des playoffs avec seulement 7 points inscrits.
« C’est frustrant » avoue l’ancien coach de Butler au Boston Herald. « On doit être meilleur en début de match, mais en même temps il ne s’agit pas que des six premières minutes. On doit bien jouer pendant quarante-huit minutes. »
Avery Bradley absent, Kelly Olynyk probablement
Plus préoccupant pour l’entraineur celte, Avery Bradley s’est blessé aux ischio-jambiers et devrait manquer le reste de la série. Une blessure qui s’ajoute à celle de Kelly Olynyk, touché de nouveau à l’épaule dans le Game 1, et qui force Stevens à effectuer des changements. Lesquels ? Il ne le sait « pas encore ».
« Il s’agit plutôt des changements qu’on a besoin de faire pour être un petit plus en réussite, comment on doit jouer… » explique le coach de Boston. « Nous sommes bien avancés dans la saison maintenant, et nous devons faire ce qu’on sait faire de mieux et s’appuyer dessus. »
Brad Stevens : « On doit se démener sur chaque tir »
S’ils sont parvenus à pallier l’apport défensif d’Avery Bradley, les Celtics doivent trouver des solutions en attaque face à la très bonne défense géorgienne. Dans le Game 2, celle-ci a limité Isaiah Thomas à 16 points à 4/15, mais surtout Jae Crowder et Marcus Smart à 2/20 en combiné !
« Ce qui est difficile à appréhender, c’est leur façon de défendre et ce qu’ils sont » avoue Brad Stevens. « C’est une superbe équipe en défense, pas seulement sur le plan athlétique et la couverture, mais grâce à leur bon sens et leur compréhension. Ils sortent sur les gars qu’ils choisissent et on doit s’en servir, mais le problème est qu’on doit se démener sur chaque tir pour être en bonne position. On doit jouer à plein régime contre ces gars pour avoir un bon shoot. »
La gestion de l’énergie déployée des deux côtés du terrains est donc la clé du match pour Brad Stevens. Mais les Celtics seraient surtout bien inspirés de mieux débuter le Game 3, pour espérer inscrire plus que 72 points et relancer la série dès ce soir, devant leur public.