Le Heat est chaud brûlant en attaque !

Luol Deng Malgré trois bannières au plafond de l’American Airlines Arena, le Heat n’avait jamais réussi à marquer 115 points lors de deux matchs d’affilée en playoffs. Malgré le Shaq à l’époque. Malgré LeBron James et Chris Bosh plus récemment. Miami n’avait jamais été aussi chaud en attaque. « White Hot » comme ils disent à South Beach…

Une adresse tout simplement infernale

Face à Charlotte, qui a pourtant fini parmi les dix meilleures défenses de la saison, l’escouade de coach Spoelstra pétarade et allume les mèches d’un peu partout. Hier soir, ils ont même fini la première mi-temps avec trois nouveaux records de franchise : 72 points, 29 tirs réussis et un incroyable 74% de réussite aux tirs.

Au centre des débats, Hassan Whiteside a dominé dans la peinture, terminant le match à 8/8 aux tirs pour 17 points, 13 rebonds et 2 contres. Grand fan des jeux vidéos, et de NBA 2K forcément, le pivot du Heat n’en revenait pas…

« Ce genre de trucs n’arrive jamais sur 2K. Dans le jeu, je n’arrive même pas à marquer un layup… » rigole le grand Hassan avant de reprendre plus sérieusement. « Non, mais tout part de D-Wade. C’est probablement le meilleur arrière près du cercle. Je rigole tout le temps avec lui en lui disant qu’il est un pivot dans un corps d’arrière, il est incroyable. »

De fait, le vénérable arrière du Heat ne décline pas malgré le poids des années, et son jeu à haut-risque. Hier soir, il a encore signé une performance de choix avec 28 points et 8 passes, le tout à un très propre 11/22 aux tirs.

« C’est particulier. C’est même fou quand je me suis rendu compte l’autre soir qu’on avait battu le record de points en playoffs à 123. On a eu de bonnes équipes ici par le passé… Le potentiel de cette équipe est illimité » avoue Wade sur ESPN. « Ça peut paraître étrange mais on est encore en train de tester jusqu’où on peut aller avec cet effectif. »

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Assemblée sur le tard, avec l’arrivée de Joe Johnson en cours de saison, plus évidemment le coup de bambou reçu après le nouveau forfait de Chris Bosh cette saison, cette équipe du Heat est une joyeuse bande de mercenaires qui n’ont peur de rien. Un savant mélange de vétérans et de petits jeunes concocté de main de maître par Pat Riley.

Signés au prix minimum, Amar’e Stoudemire et Gerald Green sont par exemple deux joueurs capables d’être fort utiles en sortie de banc. Tout comme sont en train de le devenir les deux rookies, Justise Winslow et Josh Richardson. Opportuniste hors et sur le terrain, le Heat confirme en ce début de playoffs qu’il apparaît bel et bien comme le principal rival aux Cavs de LeBron James dans la conférence Est.

Prudence néanmoins…