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Patronne du syndicat des joueurs, Michele Roberts a « 400 enfants à sa charge »

robertsMichele Roberts est à la tête du syndicat des joueurs depuis 2014 et c’est elle qui mène les négociations sur la prochaine convention collective avec Adam Silver, le commissioner de la NBA, et les propriétaires des trente franchises. L’avocate représente les intérêts de 400 joueurs et aura pour mission de trouver le meilleur compromis en leur nom.

Arrivée pour remplacer Billy Hunter, mis à la porte par les joueurs, elle apporte son leadership et ses talents de négociatrice sur la table et a convaincu les membres du syndicat de lui confier leur avenir. James Jones, qui évolue en NBA depuis 13 ans et qui occupe le rôle de trésorier du syndicat, justifie ce choix.

« Elle m’a donné la chair de poule, » raconte-t-il à CBS. « Vous savez, elle était franche et directe. Elle nous a dit : ‘Si vous me prenez de haut, je vais vous enterrer.’ C’était quelque chose de nouveau pour nous. »

« Nous allons discuter d’une augmentation de nos revenus »

Toute sa vie, cette femme originaire du Bronx s’est battue contre les préjugées et n’hésite pas à les utiliser à son avantage.

« Quelqu’un qui ne vous connait pas et qui ne prend pas les femmes au sérieux va vous regarder de haut en bas et exprimer un « ouf » de soulagement en voyant que vous êtes son adversaire, » explique Michele Roberts. « Au début, ce genre de réaction me rendait folle de rage mais ça ne m’a pas pris longtemps pour que cela ne m’amuse. Cela signifie qu’ils ne sont pas travailleurs et pense qu’ils peuvent se contenter du minimum pour vous dominer. Ce n’est pas mon cas. Je me donne toujours à fond. »

Avec l’explosion des revenus en NBA générés par les droits TV, les négociations s’annoncent très intéressantes.

« Les revenus augmentent, et, évidemment, nous allons discuter d’une augmentation de nos revenus, » déclare-t-elle. « Les propriétaires sont plus riches que les joueurs. »

En tout cas, elle défend avec fougue les joueurs, des hommes qu’elle considère comme sa famille.

« Les joueurs peuvent changer d’équipe, d’agent, ou même de femmes et petites amies, » assure-t-elle. « Mais il y a une chose qu’ils ne changent pas, c’est leur appartenance au syndicat des joueurs. Ma responsabilité est énorme. C’est comme si j’avais 400 enfants à ma charge. »

Les discussions ont déjà commencé avec la ligue et vont s’intensifier au fil des mois avec pour objectif de trouver un accord qui convienne à tout le monde pour éviter un troisième « lockout » en vingt ans.

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