Interview Thabo Sefolosha : « L’an passé, être sur la touche était très difficile à vivre »

Absent lors des playoffs, l’an dernier, en raison d’une blessure à la cheville contractée lors de son interpellation devant une boite de nuit à New York, Thabo Sefolosha savoure son grand retour en phase finale. Nous l’avons rencontré avant le Game 1 face aux Celtics.

La saison régulière est finie, place aux playoffs ! Heureux d’attaquer ces phases finales ?

Oui, on est toujours excité quand les playoffs arrivent. C’est pour ça qu’on joue les 82 matchs de la saison régulière et c’est ce pourquoi on travaille jour après jour pendant tous ces longs mois.

Sur le plan individuel, vous retrouvez les playoffs comme joueur après avoir été spectateur l’an dernier. Ce match a-t-il une signification particulière ?

C’est vrai que c’est un match un peu spécial, j’en parlais justement à ma famille un peu plus tôt. L’an dernier, le fait de devoir suivre les matchs à la télé ou sur le banc était très difficile à vivre. C’est assurément l’un des moments les plus durs de toute ma carrière, surtout que l’on restait sur une saison régulière avec 60 victoires et l’atmosphère était incroyable dans toute la ville. Je suis impatient de jouer et heureux d’avoir à nouveau cette opportunité de jouer les phases finales.

L’an dernier, vous aviez remporté 60 matchs soit 12 de plus que cette saison. Le fait d’avoir un statut d’outsider cette année change-t-il quelque chose ?

C’est pareil. Peu importe les résultats de la saison, on sait qu’on doit jouer notre jeu, gagner quatre matchs et battre notre adversaire. On gère la pression de la même manière. On sait ce qu’on doit faire pour atteindre nos objectifs et on va tout donner pour y arriver.

Un peu comme les Hawks, les Celtics ne s’appuient pas sur une seule star mais ont beaucoup de joueurs capables de prendre le match à leur compte.

C’est exactement ça. Chez nous, tout le monde est prêt pour relever le défi. Outre Isaiah Thomas, on sait que Kelly Olynyk peut s’enflammer à 3-points, il faudra se méfier de joueurs comme Jae Crowder ou Evan Turner. Avery Bradley aussi très important dans leur dispositif. Difficile de choisir une individualité au sein de ce groupe.

En terme de préparation entre un match de saison régulière et un match de playoffs, y a-t-il beaucoup de différence ?

Pas vraiment. On passe sans doute plus de temps à étudier l’adversaire, leur style de jeu, les matchups, etc… Vu qu’on les affronte au moins quatre fois, on peut se focaliser sur cette équipe en particulier mais sinon il n’y a pas de grande différence entre saison régulière et playoffs au niveau de la préparation.

Vous avez affronté les Celtics la semaine dernière. Positif ou négatif ?

Ça permet de voir comment ils jouent en ce moment, l’état de forme de l’équipe, de se mesurer aux joueurs. Mais ils peuvent dire la même chose. On recueille des informations mais en playoffs, c’est un nouveau départ pour tout le monde.

Les Hawks sont beaucoup plus expérimentés que les Celtics. En quoi est-ce un avantage en playoffs ?

C’est un point important mais pas déterminant. On a joué beaucoup de gros matchs par le passé et on sait à quoi s’attendre. On est allé jusqu’en finale de conférence l’an dernier alors que la plupart des joueurs des Celtics n’ont encore jamais gagné de match de playoffs. Mais ce n’est pas ça qui sera décisif sur la série.

Justement, quelle sera la clé de la série ?

Pour nous, il faudra que l’on fasse attention à ne pas perdre le ballon trop souvent afin d’éviter de leur donner l’occasion de jouer en transition.

Propos recueillis à Atlanta.