NBA
Ce soir
NBA
Ce soir
DET
NYK1:30
LAC
DEN4:00
Pariez en ligne avec Unibet
  • DET1.83NEW1.99Pariez
  • LA 1.38DEN3.05Pariez
  • 100€ offertsLa suite →

La carrière de Kobe Bryant ? Une histoire de lancers-francs…

kobe-bryant-marqueurTout ou presque a déjà été dit et écrit sur Kobe Bryant : sa naissance à Philadelphie, son enfance en Europe, ses exploits au lycée puis en NBA et surtout, sa passion indéfectible pour le jeu. Adoré ou haï, l’arrière des Lakers n’a jamais laissé indifférent. Après ce match hallucinant face au Jazz, c’est le dernier fleuron de la draft 1996 qui s’en est allé.

Vingt ans de carrière faite de hauts, de bas et de beaucoup de tirs. Si son fadeaway subtilisé à Michael Jordan restera sa marque de fabrique, son histoire d’amour avec la NBA s’illustre avec un autre tir : le lancer-franc. Avec 10 111 tentatives en carrière, Kobe Bryant présente le cinquième plus gros total de l’histoire dans cette discipline et beaucoup de ses passages sur la ligne racontent un épisode important de sa carrière.

5 novembre 1996 : l’ouverture du compteur au Madison Square Garden

Si, cette nuit, la télévision américaine évoquait le premier panier en carrière de Kobe Bryant inscrit face aux Hornets, son premier point dans la ligue est venu de la ligne des lancers-francs. Âgé de 18 ans, le rookie des Lakers attend son deuxième match officiel pour ouvrir son compteur.

Dans le deuxième quart-temps de ce match contre les Knicks, l’arrière fonce en pénétration et parvient à provoquer la faute. Son premier lancer rentre, pas son second. Entre les deux essais, le commentateur déclare : « Il sera un joueur clé des Lakers à l’avenir. » Évidemment, sa prophétie se réalisera. Au grand dam du Madison Square Garden, qui ne le sait pas encore, mais qui assiste aux débuts d’un joueur qui lui plantera, treize ans plus tard, 61 points à 19/30 aux tirs et 20/20 aux lancers (4e performance de l’histoire) avec la victoire.

17 décembre 1996 : première ratée face à Michael Jordan

C’est l’un des épisodes les moins connus de Kobe Bryant sur la ligne. Néanmoins, nul doute que cet échec lui resta longtemps en travers de la gorge. Ce 17 décembre, les Lakers se déplacent au United Center de Chicago et leur rookie n’a que 18 matchs officiels dans les jambes. Pour son 19e, il a la lourde tâche de remplacer Eddie Jones, sorti pour six fautes, dans la prolongation. Il reste 7 secondes à jouer, les Bulls sont en tête de quatre points et envoient le rookie sur la ligne.

Ce dernier a donc l’opportunité de ramener son équipe à une possession de Chicago. Dans une salle déjà déchaînée, à côté de Michael Jordan qu’il affronte pour la première fois, il rate ses deux lancers-francs et Los Angeles repart de Windy City avec une défaite, 129-123.

22 janvier 2006 : deux lancers pour 81 points

Dix ans après ces deux premières péripéties sur la ligne, Kobe Bryant est désormais une star NBA, déjà auréolé de trois titres. Cependant, en 2006, ses Lakers ne sont que des candidats aux playoffs. Shaquille O’Neal est parti depuis une saison et l’arrière dispose désormais des clés de la franchise, comme il l’a toujours souhaité.

Andrew Bynum est rookie, et en dehors du seul Lamar Odom, Kobe Bryant n’est pas suffisamment entouré pour ses ambitions. Cette saison, il enchaîne les exploits individuels et les sorties individualistes (avant cette rencontre, il tourne à 41.6 points de moyenne depuis le début du mois). Mais ce 22 janvier, il réalise sa plus grande performance du genre : il inscrit… 81 des 122 points de son équipe. Seulement 23 de moins que toute l’équipe de Toronto réunie !

Pour y parvenir, l’arrière mobilise toutes les possessions, ou presque, avec 46 tirs des 88 pris par l’équipe, soit 42 de plus que le total du reste des Lakers. Dans l’assistance, la stupéfaction est totale, même chez certains de ses coéquipiers, hagards. Ce soir-là, Kobe Bryant termine avec la deuxième plus grosse performance individuelle de l’histoire derrière les 100 points de Wilt Chamberlain. Bien sûr, ses 80 et 81e points sont inscrits sur lancers-francs.

13 avril 2013 : la rupture

C’est sans doute le début de la fin. Le 13 avril 2013, les Lakers affrontent les Warriors au Staples Center. La qualification pour les playoffs est en jeu après une longue saison marquée par l’insatisfaction de Dwight Howard et les difficultés d’intégration de Steve Nash. Malgré cette zizanie ambiante, Kobe Bryant réalise une saison énorme à titre individuel, sa dernière grande saison. Alors âgé de 34 ans, il est toujours au sommet et ce soir-là, Golden State en fait les frais.

Les Warriors encaissent 32 points du vétéran et perdent d’un point jusqu’au moment où, sur un départ en dribble dans la dernière minute, Kobe Bryant s’effondre. En défense sur lui, Harrison Barnes n’est pour rien dans cette chute mais l’arbitre siffle faute, le privilège des superstars. Au sol, l’arrière grimace, hurle « Merde ! ». Il a déjà compris. Il repart sur le banc en boitillant. La démarche est fébrile, les yeux rougis.

Après une pause, il revient avec difficulté sur la ligne des lancers-francs. Le Staples Center applaudit son retour mais le regard du joueur erre dans le vide. Il se teste brièvement d’une flexion et son visage en dit long sur la situation. Il tire ses lancers-francs et les met. La victoire est scellée mais le principal n’est pas là.

Moins d’une heure plus tard, le diagnostic tombe : rupture du tendon d’Achille. Fin de saison. Compte tenu de la blessure, son retour pour tirer ses lancers-francs prend une toute autre dimension. Après la rencontre, l’arrière se confie comme jamais à la presse, les larmes aux yeux. Il sait déjà que si suite il y a, ce sera après un long combat avec son corps. Il parviendra à son but, rejouer, mais après cette blessure, il ne sera plus jamais le même.

14 décembre 2014 : le maître dépassé par l’élève

Après une première tentative de retour avortée en 2013/14, Kobe Bryant revient dans de meilleures conditions la saison dernière. Les Lakers ne jouent déjà plus rien mais la star remplit toujours les salles. Pour son 17e match de la saison, son équipe se déplace chez les Wolves et c’est l’occasion pour lui de passer Michael Jordan au classement des meilleurs marqueurs dans l’histoire. L’arrière y parvient dès le deuxième quart-temps… sur lancers-francs, évidemment.

La scène devient surréaliste puisque le match s’arrête : le public de Minneapolis se lève, ses coéquipiers viennent le congratuler mais aussi… Glen Taylor, le propriétaire des Wolves, qui lui remet le ballon du match (à 29 minutes de la fin de la rencontre), suivi par les joueurs de Minnesota. La compétition passe au second rang, et ce n’est qu’après cette longue ovation que les arbitres sifflent la reprise du match. Si ce scénario paraît ahurissant, la performance reste évidemment un accomplissement pour le joueur, si fasciné par la carrière et la personnalité de Michael Jordan.

https://www.dailymotion.com/video/x2cknxs_kobe-bryant-becomes-3rd-on-all-time-scoring-list-12-14-14_sport

13 avril 2016 : la conclusion inespérée

Ce mercredi 13 avril marque la fin d’une longue, très longue tournée d’adieux de la star. Bien qu’il n’en soit pas totalement responsable, l’annonce prématurée de sa retraite a généré un engouement médiatique sans précédent et parfois irrationnel. Malgré quelques belles performances, l’arrière a peiné tout au long de cette saison, ce qui n’a pas empêché la majorité des franchises et de ses pairs de lui rendre un hommage appuyé chaque soir.

Ce dernier match face à Utah est donc attendu par tous, et tout le gratin du show-business est présent dans l’assistance, de l’inévitable Jack Nicholson à Jay-Z, en passant par Kanye West ou David Beckham. Après un début bien laborieux, l’incroyable se produit : l’arrière s’offre une sortie digne de sa légende avec 60 points, record de la saison et record pour un dernier match en carrière, et la victoire. Même si la détente n’était plus là, même si la fatigue se ressentait, Kobe Bryant a joué comme à ses plus belles heures devant un Staples Center en éruption. Ses derniers points ? Sur lancers-francs.

« What can I say ? » demandera t-il à la salle à l’issue le match. « Mamba out ! ». Comme il avait commencé, sur lancers-francs. La boucle est bouclée. Vingt ans après.

Suivez toute l'actualité NBA sur la chaîne WhatsApp de Basket USA

Suivez nous également sur Google Actualités

Commentaires
Forum (et HS)  |   +  |   Règles et contenus illicites  |   0 commentaire Afficher les commentaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *