Les playoffs vont se jouer à la maison pour Detroit

Entre ce soir et le 1er avril, Detroit va jouer 9 fois à domicile, sa plus longue série en la matière depuis 35 ans ! Un enchainement inédit pour tenter d’accrocher les playoffs pour la première fois depuis 2009.

« Je ne crois pas avoir déjà vécu une aussi longue série à domicile » déclare Anthony Tolliver à Associated Press dans des propos relayés par Yahoo Sports.

Avec 19 victoires pour 11 défaites à domicile, on ne peut pas dire que le Palace d’Auburn Hills soit une forteresse imprenable. Mais on a tendance à oublier qu’il n’y a pas que l’ambiance d’une arène survoltée qui apporte une valeur ajoutée lors des matchs sur ses terres. Il y a aussi la possibilité pour les joueurs de reprendre leurs habitudes et d’être chez eux.

« Trop voyager pèse sur le physique » rappelle Tolliver. « Toutes les équipes passent par la et ce ne sera jamais une excuse pour perdre un match, mais c’est vraiment bien de pouvoir rester ici, manger nos plats maison, être dans notre rythme et faire les choses dont on a envie. Comme par exemple pouvoir venir nous entrainer quand on veut. »

En convalescence après la fessée de Washington

Pour Stan Van Gundy, ce dernier aspect logistique est positif dans le fait de rester dans le Michigan. Mais il ne suffit pas à gagner des matches.

« C’est plus facile pour les entraînements mais c’est tout » explique un Van Gundy pragmatique. « Ça ne sert à rien d’avoir neuf matches d’affilée à domicile si tu n’y apportes pas de l’énergie et des efforts. »

Une série qui tombe au meilleur moment pour les Pistons qui viennent de laisser la huitième place de la conférence Est à Chicago. Les joueurs de la Motown restent sur quatre matches à l’extérieur, pour un bilan équilibré : deux victoires et deux défaites, mais une énorme fessée de 43 points subie à Washington. Certes, il vaut mieux perdre une fois de 43 points que quarante-trois fois d’un point, mais quand c’est face à un concurrent direct pour les playoffs et qu’on laisse par la même occasion la huitième place qualificative, on a intérêt à vite se relever. Et à la maison, c’est toujours plus facile.