Dans un match ouvert, rythmé et offensif, les Pelicans ont arraché un succès inespéré (115-112) face aux Kings. Si les coéquipiers du bulldozer DeMarcus Cousins (40 points, 16 rebonds) avaient maintenu leur emprise au moment de compter 17 points d’avance, la victoire serait vraisemblablement revenue à Sacramento mais l’excellent duo constitué par Anthony Davis et Jrue Holiday (35 points en seconde mi-temps) s’est occupé de sonner la charge dans les derniers instants, pour offrir une victoire qui redonne des couleurs à New-Orleans.
Pour la défense, on repassera
Le match démarre sur les chapeaux de roue. D’un côté comme de l’autre, les paniers s’enchainent à grande vitesse. Rudy Gay et DeMarcus Cousins d’un côté, Norris Cole de l’autre. Néanmoins, les Pelicans enchaînent les balles perdues et les Kings en profitent pour s’échapper. New Orleans ne se laisse pas abattre et revient grâce à l’excellent quart-temps de l’ancien joueur du Heat (14 points). Un 10-0 permet aux locaux de repasser en tête, mais les pertes de balles pèsent toujours (32-31).
Les seconds couteaux des Kings ont du mal à garder l’énorme rythme du début de match, et c’est au tour de New Orleans de faire un petit écart. Rien de bien grave pour les Californiens puisque le chantier de DeMarcus Cousins permet de ramener les siens dans un match où le mot défense n’existe pas. Le pivot enfile les perles de manière indécente alors que ses adversaires continuent de perdre un nombre de ballons fou : 15 au total, et 18 points marqués par Sacramento grâce à cette défaillance. À la pause, l’écart est fait : 63-50.
DeMarcus Cousins énorme
Avec une réussite aussi élevée, Rajon Rondo en profite forcément. L’ancien Celtic est déjà en double-double après quelques minutes de jeu dans le 3e acte. Mais le vrai problème des Pelicans est de taille puisque DeMarcus Cousins n’arrête pas son massacre dans la raquette. Omer Asik, Kendrick Perkins, Anthony Davis ou Ryan Anderson peuvent essayer, aucun d’entre eux n’arrive à le freiner. Anthony Davis lui rend en revanche la monnaie de sa pièce en attaque, et les hommes d’Alvin Gentry profitent du retour sur le banc du pivot des Kings pour se refaire une santé. Quand le chat n’est pas là, les souris dansent.
Et elles dansent plutôt bien : c’est un 12-0 qu’inflige New Orleans à cheval entre les deux derniers actes pour revenir à égalité. Histoire de climatiser une salle qui commence à se faire entendre, Marco Bellineli envoie deux gros tirs derrière l’arc. Si son vis-à-vis domine le matchup, Anthony Davis est loin de se laisser marcher sur les pieds. Avec le duo Holiday-Anderson, il maintient sa franchise en vie. À quelques secondes du terme, un tir primé de Dante Cunnigham donne même le premier avantage de la mi-temps aux Pelicans… Et quand Jrue Holiday a la balle de match, il s’occupe de crucifier les Kings avec un tir à mi-distance. Victoire pour les locaux, 115-112.
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Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.