Lionel Hollins vexé par « l’ingérence » des dirigeants lors de son passage à Brooklyn

Viré par Brooklyn il y a quelques semaines, Lionel Hollins ne restera pas dans les annales du club. Même s’il avait qualifié son équipe en playoffs lors de sa première année, il avait sombré avec son groupe cette saison.

Il faut dire que l’ancien coach de Memphis avait récupéré un groupe en déconfiture et qu’il n’a pas été aidé par sa direction.

« Le plus important, quand on cherche un boulot, c’est de trouver quelqu’un qui vous laisse être qui vous êtes et vous laisse entraîner comme vous le voulez », explique-t-il ainsi à la radio. « Si vous gagnez, super. Sinon, c’est la porte ».

« La seule façon de se sentir bien, c’est en gagnant et en ayant du succès »

Comme Lionel Hollins ne gagnait pas cette saison (10 victoires – 27 défaites), son licenciement n’a donc pas dû être une surprise. Mais ce qui l’a vraiment dérangé, ce sont les interventions des dirigeants quant à sa gestion du groupe.

« La microgestion, l’ingérence pour savoir qui devrait jouer, comment il faudrait parler aux joueurs ou aux médias, ce qu’on devrait dire ou pas par rapport à l’image de la franchise au lieu de dire la vérité… Au final, on finit par passer plus de temps à essayer de passer de la pommade à tout le monde, au lieu de coacher ».

Du côté des Nets, le style très « old school » de Lionel Hollins a souvent eu du mal à passer. Le coach n’hésitait ainsi pas à critiquer Deron Williams ou Brook Lopez dans la presse, un problème lorsque le club essaie de transférer les joueurs puisque cela diminue leur valeur. Et l’entraîneur avait du mal à accepter ces compromis.

« Un coach est le gars qui a les commandes. Ses relations avec les joueurs, c’est le plus important. Les GMs ont essayé de se rapprocher des joueurs, l’équipe marketing également. Ils veulent vendre, ils veulent que les joueurs se sentent bien. Mais dans cette ligue, la seule façon de se sentir bien, c’est en gagnant et en ayant du succès. Perdre tout en étant une star du marketing, cela ne vous fera pas sentir bien ».

Et c’est exactement ce que Brooklyn veut faire avec l’arrivée de Sean Marks comme GM.