De retour à Sacramento, Mike Malone a dû s’incliner face à un DeMarcus Cousins (37 points, 20 rebonds) qui a détruit la raquette des Nuggets. Viré la saison dernière par les Kings alors que l’équipe reprenait du poil de la bête, le coach de Denver ne peut que compatir avec George Karl, sur la sellette à son tour, et DeMarcus Cousins.
Licencié alors que son pivot était sur le flanc, l’entraîneur a été victime de l’instabilité chronique qui entoure la franchise et de l’impatience du nouveau propriétaire, Vivek Ranadive.
« Il y a une part de moi qui se sent mal pour les Kings à qui je tiens », confie-t-il à USA Today. « Je veux les voir réussir. Ce qui motive DeMarcus, c’est la victoire. Il veut aller en playoffs. C’est un compétiteur, comme les autres gars. Alors, quand on vire un assistant coach et qu’on voit tout les problèmes que ça crée, on se sent mal. C’est là qu’on commence à se poser des questions, à se demander ce qui aurait pu se passer, ce qui arriverait si on était toujours coach ».
« C’est un peu comme l’assassinat de John Fitzgerald Kennedy »
Pleinement heureux à la tête des Nuggets, Mike Malone n’a pourtant toujours pas compris son licenciement.
« Honnêtement, non. J’ai entendu tellement de versions par rapport à celui qui m’a viré. Est-ce que c’était le propriétaire ? Les dirigeants ? L’ancien conseiller du président [Chris Mullin] ? Je ne sais pas. C’est un peu comme l’assassinat de John Fitzgerald Kennedy, tout le monde a sa théorie. Tout ce que je sais, c’est que je ne suis plus coach des Kings. Je suis coach des Nuggets et je suis ravi d’être à Denver. Je me rappelle toujours de mon passage ici avec tendresse ».
Mike Malone discute ainsi toujours beaucoup avec DeMarcus Cousins. Moins avec Vivek Ranadive…
« Il n’y a pas d’échange [avec le propriétaire]. Je suis reconnaissant de l’opportunité qu’il m’a donnée. La nuit où j’ai été viré, le 14 décembre, c’est Pete D’Alessandro qui m’a viré et je n’ai jamais vu ni entendu Vivek. Nous n’avons jamais parlé. Ça ne me gêne pas. Quand on est viré, on est viré. Savoir qui prend la décision n’a pas d’importance. […] Vivek m’a écrit ce matin, il m’a envoyé un message en me souhaitant un « bon retour à Sac ». Mais nous n’avons pas gardé contact ».
D’ailleurs, le coach n’a pas répondu au message du milliardaire.