Draymond Green, le parfait complément de Stephen Curry

Si Stephen Curry est le MVP de la ligue et le meilleur joueur des Warriors, Draymond Green est le MVP de l’équipe. Cette formule signée Nicolas Batum rappelle que sans Green, Curry ne brillerait pas autant. Et vice versa.

Les deux joueurs sont les moteurs offensifs de la meilleure formation de la NBA depuis maintenant deux ans. C’est d’ailleurs au moment où l’ailier est entré dans le cinq majeur à la place de David Lee (blessé) que les Warriors ont pris une nouvelle dimension. Même Curry a (re)découvert le talent de son coéquipier.

« J’ai compris que sa valeur n’était pas que défensive »

« Au début de la saison passée, je savais déjà qu’il était bon », raconte le meneur à ESPN. « Mais quand David s’est blessé et qu’il est devenu titulaire, l’impact immédiat qu’il a été capable de produire, en prenant sa chance, c’est une raison de penser qu’il est très bon. Il était dans sa 3e saison et il allait s’améliorer. Honnêtement, c’est à ce moment là que j’ai saisi sa valeur sur le terrain et qu’elle n’était pas seulement défensive. »

Mangeur d’espace et glouton du triple double, Green s’est transformé en monstre. En défense, il peut éteindre n’importe quel joueur et en attaque il rend tout plus facile pour ses coéquipiers par ses passes et ses transitions rapides. Enfin, quand il a de l’espace, il punit avec son shoot à 3-pts et/ou son agressivité vers le panier.

« Il est tellement complet. On dit souvent que le joueur qui a un impact sur tous les secteurs, ça ne se voit pas dans les statistiques mais avec lui, si. »

Résultat, quand Curry et Green exécutent un pick-and-roll, la défense doit choisir son poison. Aucune tactique n’a donné de résultat face à une telle combinaison. Stephen Curry a-t-il déjà pensé à la pirouette qui pourrait empêcher les deux compères de faire la chanson à toute la ligue ?

« Je ne suis pas si créatif, je ne sais même pas si ça existe vraiment de penser ainsi. C’est simplement la manière dont on exécute les systèmes. On a affronté différentes défenses et ça nous a rendus plus forts. Les équipes ont changé en défense mais on a toujours été capable de finir notre action. On a tellement d’armes sur le terrain que c’est compliqué à gérer. »