All-Star Game : embouteillage de meneurs dans la conférence Est !

Qui fera le All-Star Game parmi les meneurs de la conférence Est ? Derrière Kyle Lowry, désigné par les fans, le choix est cornélien entre John Wall, Isaiah Thomas, Kemba Walker, Kyrie Irving voire Reggie Jackson et autre Jeff Teague. Alors que les choix des coaches seront révélés jeudi, Basket USA passe en revue les candidats à une place de back-up.

John Wall

À son avantage : John Wall, c’est déjà une star ! Homme de base de la marque aux trois bandes, double All Star ces deux dernières années, le meneur des Wizards est une figure emblématique de la ligue. Autant par son jeu flashy, ses passes et ses dunks, que par ses statistiques (quasiment 20 points, 10 passes, 4 rebonds), John Wall semble être un indéboulonnable. C’est surtout un as des interceptions, voire des contres ! Wall, c’est le total package, le Russell Westbrook de l’Est.

Contre lui : Mais justement, les Wizards ne réalisent pas vraiment la saison attendue. Décevants du fait de blessures ou de coup du sort, les coéquipiers de Wall sont pour l’instant onzièmes à l’Est. Loin de leur standard de l’an passé. Et n’oublions pas l’horrible début de saison du même John Wall qui avait mis au moins deux semaines à se mettre en route… et surtout régler la mire aux tirs.

Chances : 90%. John Wall a de très fortes chances de revenir cette année. Il le mérite sur son jeu, et ses qualités de spectacle. Mais le bilan moyen de Washington pourrait peser dans la balance.

Isaiah Thomas

À son avantage : C’est tout simplement le meilleur scoreur parmi les meneurs derrière les incontournables Stephen Curry, Russell Westbrook et Damian Lillard. Avec 21,7 points de moyenne par match, le lilliputien celtique est un véritable phénomène. Ses démarrages en dribble, ses pénétrations et ses finitions créatives en font un des joueurs les plus spectaculaires. Du haut de son 1m75, Thomas deviendrait le plus petit joueur jamais invité au match des étoiles depuis Calvin Murphy !

Contre lui : Bien qu’il vienne de le mettre à l’amende hier soir, Isaiah Thomas semble à la traîne par rapport à John Wall. Moins côté, il est surtout moins complet que le meneur des Wizards. C’est d’abord un scoreur même s’il a beaucoup progressé dans la création cette saison. Pour le reste, les points, les victoires, les tirs clutch et le bagout, Isaiah a tout ce qu’il faut. Souvent ralenti par sa petite taille, on espère que les coachs NBA verront plus loin…

Chances : 60%. Espérons que le natif de Seattle soit convoqué par les coachs. Si ce n’est pas cette saison, ça risque fort d’être compliqué à l’avenir…

Kemba Walker

À son avantage : Il réalise sa meilleure saison en carrière ! Comme Isaiah Thomas. Et comme le Celtic, il n’a jamais été All Star, c’est donc l’année ou jamais d’une certaine manière pour lui. En pleine bourre, le roi du shoot en step back vient de réaliser plusieurs cartons coup sur coup, avec un record en carrière à 52 points puis 40 face à Orlando quelques jours plus tard, histoire de marquer les esprits.

Contre lui : Il évolue dans le petit marché de Charlotte. L’ancienne vedette de Connecticut a pour lui d’avoir déjà développé une belle cote d’amour durant ses années universitaires mais ça va être dur de tenir la comparaison avec Kyrie Irving et John Wall.

Chances : 30%. Kemba Walker le mérite amplement mais son poste est vraiment bouché. Sa botte secrète ? Son record en carrière tout frais dans les mémoires !

Kyrie Irving

À son avantage : Il a joué les dernières finales (enfin presque). Il fait partie de la meilleure équipe de l’Est. Il a brillé lors de plusieurs All-Star Game déjà, au point d’être élu MVP en 2014. Il était le meneur de Team USA, champion du monde en 2014. Et pour couronner le tout, Kyrie Irving, c’est des highlights à n’en plus finir pour les fans. Des dribbles croisés, des finitions spectaculaires et des tirs qui tombent de partout. Un candidat idéal pour ce rendez-vous d’étoiles !

Contre lui : Mais Kyrie a très (très) peu joué cette saison ! Seulement 17 matchs. Avec 16 points de moyenne, il n’est même pas encore revenu dans sa meilleure forme. Et c’est bien normal. Par sa réputation et son image de marque, il devrait être un All Star chaque année mais cette saison, il faut être honnête, il ne le mérite pas autant que d’autres joueurs sur son poste qui se sont vraiment dépassés pour le devenir.

Chances : 25%. Si les entraîneurs sont honnêtes, avec eux-mêmes et avec la ligue, ils ne le sélectionneront pas.

Reggie Jackson

À son avantage : Enfin titularisé après plusieurs années dans l’ombre des Russell Westbrook et Kevin Durant à Oklahoma City, Reggie Jackson peut désormais s’exprimer comme bon lui semble. Dans le système de Stan Van Gundy, il est un « Jameer Nelson 2.0 », en plus athlétique et agressif. Avec ses 19 points, mais aussi ses 7 passes et 4 rebonds, il est probablement le meneur le plus complet de cette liste derrière John Wall.

Contre lui : Sorti de l’anonymat récemment, Jackson reste un bon joueur dans une équipe en reconstruction… dans une ville en complète restructuration ! Detroit n’est plus la ville lumière qu’elle a été et son rayonnement n’est plus aussi impressionnant. Du coup, Reggie Jackson ne dispose pas d’une notoriété trop importante. Malgré tout, les coachs savent bien qui il est, car ils doivent se préparer à son duo infernal avec Andre Drummond chaque fois qu’ils affrontent les Pistons.

Chances : 20%. Ce serait une belle récompense pour Reggie Jackson mais ses chiffres et la saison des Pistons ne sont pas dingues non plus. Il devrait avoir d’autres chances à l’avenir, et au final, son principal concurrent n’est autre que… Andre Drummond.

Jeff Teague

À son avantage : Il a été All Star l’an passé, parmi la ribambelle de faucons invités lors du dernier All Star. Jeff Teague est également le titulaire indiscutable des Hawks qui viennent tout simplement de dégager les Bulls du podium à l’Est.

Contre lui : Il signe une saison statistique en-deçà de ses standards des trois dernières années. Moins scoreur, moins passeur, moins intercepteur, Jeff Teague est tout simplement en baisse sur le marché très concurrentiel des meneurs NBA, mais il a promis de retrouver son meilleur niveau.

Chances : 5%. Ce serait une drôle de pantalonnade si Jeff Teague se faufilait à la frontière canadienne.