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Tim Duncan et Manu Ginobili, unis comme au premier jour

USP NBA: GOLDEN STATE WARRIORS AT SAN ANTONIO SPUR S BKN USA TX

Depuis la draft de Tim Duncan en 1997, San Antonio n’a jamais disputé une saison sous les 50 victoires, en dehors évidemment de celle du lockout 1999, une prouesse qui tient tout autant à la présence du futur Hall of Famer qu’à l’excellente architecture dessinée par les têtes pensantes de la franchise, suffisamment ingénieuses pour entourer tout au long de sa carrière l’intérieur de joueurs de talent. Parmi eux, les plus emblématiques sont évidemment Tony Parker et Manu Ginobili, coéquipiers de Tim Duncan lors de quatre de ses cinq titres. Voilà désormais treize ans que ces trois-là se côtoient souvent pour le meilleur, plus rarement pour le pire, et comme toute épopée sportive, celle-ci s’achèvera elle-aussi un jour. 

Il est de notoriété publique que ce jour a failli arriver par la faute de Chris Paul lorsque celui-ci décida la fin de saison des Texans lors d’un shoot fatal au Game 7 du premier tour des playoffs.

https://www.youtube.com/watch?v=tSMAMquKbpg

Dévastés, les Spurs ont longtemps pensé que cette défaite était synonyme de la fin d’une ère et c’est d’ailleurs pour cette raison qu’ils ont célébré leur histoire commune par une bonne cuite le soir même, largement médiatisée sur la toile. La gueule de bois du lendemain fut néanmoins autrement moins agréable.

« C’est un grand groupe et cette aventure a été fabuleuse, » avait ainsi lâché Gregg Popovich à la veille de partir en vacances.

Manu Ginobili rassuré d’être encore désiré

Tous les deux free agents, alors âgés de 39 et 37 ans, Tim Duncan et Manu Ginobili suscitaient alors les plus grandes craintes chez les fans des Spurs : après une telle déception, ces deux légendes du jeu allaient-elles revenir ? La réponse s’est faite attendre et pour cause, il leur fallait recharger des batteries plus que jamais à plat. Des deux joueurs, c’est l’Argentin qui s’est le plus interrogé. Après coup, ce dernier confie que trois hommes ont aidé son retour : Tim Duncan, Gregg Popovich et LaMarcus Aldridge.

« Avant que je ne parte en vacances, j’ai parlé un peu à TD et Pop puis à nouveau à Pop lors de ma prise de décision, » relate Manu Ginobili au San Antonio Express-News. « Le fait de sentir désiré a aidé. Ils m’ont tous les deux parlé à ce sujet. Cela m’a fait du bien que ce ne soit pas un acte de charité, celui pour faire plaisir au vieillard. Le fait qu’ils m’aient expliqué avoir besoin de moi a rendu mon retour plus facile, d’autant qu’en regardant la finale, le jeu a commencé à me manquer. »

Récemment, Kobe Bryant a confié que Manu Ginobili était, comme lui, né avec la même rage. Cette énergie, cette passion pour le jeu ne se sont jamais éteintes après cette défaite au premier tour. Même s’il a douté, la star argentine n’avait pas encore dit son dernier mot.

« J’ai commencé à ressentir que je n’étais pas prêt pour devenir un retraité, et j’ai décidé de continuer. Je voulais prendre ce défi. Parfois, il faut un peu de changement, une remise en question mais quand on voit que LaMarcus Aldridge fait partie de l’équipe, ce n’est plus du tout une question. C’est très excitant et nous avons des objectifs très élevés ».

Tim Duncan : « Je voulais le retour de Manu, c’était extrêmement important »

Sans l’Argentin, San Antonio serait sans doute resté une équipe très dangereuse cette saison mais il ne fait aucun doute qu’une partie de son âme se serait dissipée. Moins expansif au sujet de la retraite, Tim Duncan a enfin lâché quelques mots pour décrire à quel point le retour de son coéquipier fut un soulagement.

« C’était extrêmement important pour moi, » confie t-il. « Je le voulais ici, je le voulais de retour. Cela aurait été une énorme déception que de ne pas l’avoir à nos côtés. »

L’intérieur avait pris sa décision avant son coéquipier. Son retour était synonyme de l’arrivée de LaMarcus Aldridge, et réciproquement. Néanmoins, Tim Duncan a lui aussi réfléchi longuement, notamment pour sa famille. L’accord de ses deux enfants fut l’élément déclencheur.

« Ils ont tous les deux dit oui… après un long moment. Ensuite, c’était à moi de voir si j’étais mentalement et physiquement capable de me recharger pour me préparer de la manière dont je le voulais. »

La fontaine de jouvence intarissable

Avec 8.9 points à 50.6%, 7.5 rebonds, 3 passes et 1.3 contre en 25 minutes pour Tim Duncan, et 10.3 points à 46.9% et 3.4 passes en 20 minutes pour Manu Ginobili, les deux vétérans produisent évidemment les campagnes chiffrées les plus faibles de leur carrière mais ces chiffres ne traduisent pas bien leur incroyable efficacité. D’ailleurs, l’Argentin pourrait très bien prétendre au titre de meilleur sixième homme, ce qui en dit long sur la qualité de sa campagne.

À l’heure où certains de leurs pairs peinent au même âge, les deux joueurs gèrent leurs efforts à la perfection.

« Je ne comprends pas comment Tim Duncan fait, » confie Alex Len. « Ça n’a pas de sens. Je me sens déjà vieux à 22 ans. Après 30 matchs, mes genoux et mon dos sont douloureux. Je ne sais pas comment il fait ça à son âge. C’est incroyable, il se tient à son régime, il prend soin de lui. Ce qui m’impressionne le plus avec lui, c’est que lorsque les jeunes viennent s’entraîner l’été, il est le premier gars à la salle et il fait tout avec eux : les échauffements, les sprints. Manu et d’autres peuvent se reposer pendant certains sprints mais Duncan fait chaque exercice. »

« Ça n’a pas de sens », c’est au mot près la phrase utilisée par Steve Kerr, l’actuel coach des Warriors, au moment de commenter la longévité des Texans. Aujourd’hui âgé de 50 ans, il a compté parmi ses derniers coéquipiers le « Big Three » des Spurs, c’était il y a treize ans et eux… jouent toujours. Dans une ligue où le rythme est frénétique, où le champion d’il y a cinq ans peut choisir deux ans de suite un lottery pick, où un coach peut faire ses valises six mois après une finale NBA, San Antonio et son « Big Three » sont toujours là, immuables. Pour combien de temps encore ?

« Je me retirerai quand je l’aurai décidé, » lâche l’indéchiffrable Tim Duncan.

Manu Ginobili et lui disposent tous les deux d’une option pour la saison prochaine et compte tenu des performances de l’équipe, une nouvelle campagne ne peut être exclue. Quant à Gregg Popovich, qui va bientôt reprendre la tête de Team USA et qui a promis à LaMarcus Adlridge, la retraite est quelque chose qu’il n’envisage même pas.

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