Les jambes étaient lourdes samedi soir à la Time Warner Cable Arena. Entre une prolongation à Orlando pour l’une, la réception des Clippers pour l’autre, le back-to-back a plombé les intentions de deux équipes maladroites. Au terme d’un match terne, Charlotte enchaîne une deuxième victoire (97-84) de rang grâce à l’inattendu duo Lin-Hairston (46 pts). Contrariés par le raté de Melo (9 pts), les Knicks n’ont pas montré grand chose.
Sans trois titulaires et son joker offensif, les Hornets devaient confirmer le succès encourageant de la veille face au Magic. Avec une rotation limitée en cadres et obligée d’accueillir deux cireurs de banc (Hansbrough et Harrison), Steve Clifford doit tirer le meilleur de son cinq et heureusement pour lui, quand Kemba Walker (7/25) commence (enfin) à montrer des légers signes de fatigue, Jeremy Lin et PJ Hairston prenne le relais pour compenser le trop faible apport du banc.
Face à la franchise qui a construit sa courte légende, Linsanity a peut-être réalisé son meilleur match de la saison.
Jeremy Lin et PJ Hairston maintiennent l’écart
Auteur de 11 pts dans le troisième quart-temps fatal aux Knicks, l’ancien chouchou du Madison Square Garden a donné des maux de crâne à Derek Fisher. Limité à 13 pts en douze minutes et un seul panier dans les cinq dernières minutes, New York a pris le bouillon au retour des vestiaires pour pointer à -20 (77-57) en début de quatrième quart-temps. Sans Carmelo Anthony, laissé sur le banc par le Fish, les Knicks entament un retour qui finalement ne leur permettra jamais de descendre en dessous des 10 pts. La faute à Lin et Hairston, décisifs quand il a fallu remettre un coup de collier.
Même en shootant à 34% et avec une paire Hawes-Williams à 2/15, les Hornets confirment que malgré une infirmerie pleine, ils restent un candidat sérieux pour les playoffs. La raison ? Quand l’implication et la concentration sont là, ils possèdent une base collective solide et des éléments complémentaires voire interchangeables.
Spencer Hawes et Marvin Williams arrosent ? Ils prennent 12 rebonds, dont 7 offensifs pour rééquilibrer leur apport. New York n’a pas affiché cette solidarité et cette capacité après une défaite déjà logique le soir précédent.
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