Quatrième victoire en cinq matches pour les Pelicans qui s’imposent 115-99 face à des Pistons, vainqueurs la veille des Rockets. Même si le public ne l’a pas choisi pour le All-Star game, Anthony Davis reste l’un des meilleurs intérieurs de la ligue, et il a fait la misère aux intérieurs de Detroit.
Stan Van Gundy le sait, ses joueurs sont capables du meilleur comme du pire. Plus particulièrement en défense où leur manque de concentration est souvent fatal. Ce fut hélas le cas cette nuit… Et tout commence par Reggie Jackson qui laisse Norris Cole mettre la main sur le match. L’ancien meneur du Heat est chaud, et il dirige le jeu parfaitement. Son entente avec Tyreke Evans est prometteuse, et quand il voit une ouverture, il va au bout pour dunker main gauche. Après 3 minutes, New Orleans mène 9-4, puis c’est encore Cole qui donne 8 points d’avance (27-19) sur un bon service de Jrue Holiday, entré à la place d’Evans.
En face, rien ne rentre. Un festival de maladresse où seuls Kentavious Caldwell-Pope et Ersan Ilyasova parviennent à tirer leur épingle du jeu. Et encore, c’est aux lancers-francs…
Evans-Cole-Davis, le trio gagnant
Menés 35-27 après 12 minutes, les Pistons souffrent face au banc des Pelicans et le duo Ajinça-Anderson se charge de creuser l’écart. Résultat, quand Anthony Davis revient rapidement en jeu, il se retrouve face à Anthony Tolliver et il enfonce le clou. En deux minutes, l’écart passe à + 15 (53-38). Le retour d’Andre Drummond ne change rien. Les Pistons sont bien trop maladroits et poreux en défense. Alonzo Gee va au dunk. Ilyasova marche. Evans, énorme avec ses dribbles, plante un 3-points, et l’écart flirte avec la barre des 20 points (66-48 puis 72-53 à la pause).
On imagine que SVG a soufflé dans les bronches de ses joueurs puisque leur attitude est complètement différente au retour des vestiaires. Certes, Asik fait passer le score au-dessus de la barre des 20 points sur un super service de Cole, mais Detroit joue mieux. Notamment Caldwell-Pope qui sonne la révolte, épaulé par Drummond pour signer un 11-2 (80-66). Alvin Gentry désigne un coupable : Asik, trop naïf en défense sur les pick-and-roll. C’est Alexis Ajinça qui revient en jeu, et le Français redonne 18 points d’avance (86-68) après un énième service de Cole.
Débute alors le show Jennings. Le meneur remplaçant des Pistons a des fourmis dans les jambes et dans les bras, et il se lâche. Il plante d’abord 7 points en 90 secondes pour ramener Detroit à -12 (90-78) à la fin du 3e quart-temps.
Puis il insiste… Epaulé de Stanley Johnson, le même Jennings permet aux Pistons de passer sous la barre des 10 points (90-81). En face, les Pelicans s’en remet à des services d’Evans pour Davis. C’est basique, mais ça marche pour repousser les Pistons (96-83). SVG remet ses titulaires pour les huit dernières minutes, mais le problème, c’est qu’ils sont bien trop maladroits.
Pendant trois minutes, ils restent muets. Résultat, New Orleans refait un break définitif (106-88). Il reste cinq minutes à jouer. Sur un énième rebond offensif de Drummond, Detroit reviendra à -14 (110-96) mais c’est Davis, à 3-points, toujours sur une passe d’Evans qui va définitivement assurer la victoire des Pelicans. C’est la 7e d’affilée face à Detroit, et surtout elle leur permet de se rapprocher un peu plus de la 8e place…
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Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.