« Quel est le joueur le plus « sale » de la NBA ? » C’est la question qu’a posée le Los Angeles Times a une vingtaine de joueurs et coaches, et pour plus de 50% d’entre eux, c’est Matthew Dellavedova qui est aujourd’hui le digne héritier d’un Bill Laimbeer ou d’un Charles Oakley.
« Il a eu plutôt des sales gestes pendant les playoffs » rappelle un coach de la conférence Est. « Il a cassé la jambe de Kyle Korver. Il a tenu Taj Gibson avec ses jambes. Il a aussi tenu les jambes d’Al Horford, et il a réussi à les faire expulser car ils avaient réagi. »
Un assistant, également de la côte Est, n’est pas aussi catégorique.
« Ce n’est pas un sale joueur, c’est juste qu’il se donne à fond » tempère-t-il. « Certains en veulent aux gars qui se donnent à fond car ils ne veulent pas jouer dur. Donc dès qu’un joueur joue dur, c’est un sale mec. »
Pour un autre coach, toujours à l’Est, le meneur des Cavs est surtout… maladroit.
« Il n’y a rien de vraiment intentionnel. C’est juste qu’il est maladroit. Ce n’est pas comme John Stockton qui calculait tout. Dellavedova fait des sales gestes de manière accidentelle. »
Derrière Dellavedova, on trouve deux autres joueurs en provenance d’Océanie : Steven Adams et Andrew Bogut.
« Ce que fait Adams n’est pas cool » regrette un coach de l’Est. « Il balance ses coudes, met des coups loin du ballon… Ce genre de trucs. »
Ce que confirme un joueur de la conférence Ouest.
« Il est vraiment physique mais il dépasse les bornes. Il met des coups de coude, vous pousse dans le dos, et fait de grosses fautes. »
Même reproche fait à Bogut.
« Je pense qu’il fait mal aux joueurs. Il ne le fait pas tout le temps mais il dépasse les limites, et c’est très calculé. Il sait ce qu’il fait : ses coudes, sa manière de poser les écrans d’attraper et tenir les joueurs… »
Derrière ce trio en provenance d’Océanie, deux autres joueurs ont reçu des voix : Matt Barnes et Serge Ibaka. Ces deux-là se détestent, et ils ne sont jamais très loin lorsqu’il y a des accrochages.