Houston – LA Clippers : le réveil de Dwight Howard

Comme les Bulls à New York, les Clippers sont arrivés épuisés à Houston, et comme les Bulls, ils repartent avec une grosse défaite. Certes l’écart final n’est que de 10 points (107-97) mais il n’y avait pas photo entre des Rockets enfin motivés et des Clippers fatigués. Dwight Howard en profite pour réaliser son meilleur match de la saison (22 pts et 14 rbds), et Houston retrouve un bilan équilibré (14v-14d).

Le temps d’un quart-temps, on a retrouvé les Rockets de la saison passée avec de la vitesse, de l’envie et de la variété dans le jeu. Laminés sous les panneaux, et incapables de contenir un Harden passeur, les Clippers prennent un bouillon : 38-17 ! Quelle solution pour revenir au score ? Le « Hack-A-Machin » évidemment !

Dès le deuxième quart-temps, Doc Rivers demande à ses joueurs d’envoyer Howard et Clint Capela sur la ligne des lancers-francs. Ça casse le rythme des Rockets, et ça marche puisque les Clippers ne sont plus menés que de 11 points à la pause (57-46).

Au retour des vestiaires, les Clippers confirment qu’ils vont mieux, et sous l’impulsion de JJ Redick, ils reviennent à – 8 (61-53) puis – 6 (64-58). Mais les Rockets ne paniquent pas, et s’emploient à jouer juste. C’est Trevor Ariza puis James Harden qui redonnent de l’air à leurs coéquipiers (73-61). Puis c’est Clint Capela qui fait parler son opportunisme tandis que Jason Terry redonne 15 points d’avance sur un 3-points, bien servi par Harden.

Les Rockets ont de nouveau la main sur le match, et ils le confirment au début du money time. Grâce notamment à Marcus Thornton, les Rockets signent un 8-2 pour prendre 18 points d’avance (91-73). S’en suit alors une action d’éclat de Dwight Howard qui bâche Austin Rivers puis sprinte pour dunker de l’autre côté du terrain. A 7 minutes de la fin, Houston mène 95-76 et Doc Rivers remet en jeu Chris Paul et Lance Stephenson.

L’effet est nul puisque Pat Beverley, d’un 3-points, porte l’écart à + 22 (100-78). Il reste six minutes à jouer et les deux coaches décident que c’est le moment d’entamer le « garbage time ». L’occasion pour Pablo Prigioni de se rappeler au bon souvenir de son ancienne équipe pour ramener l’écart dans des proportions plus dignes (107-97).

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Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.