Les Bucks ont fait trembler les Warriors

L’Oracle Arena se léchait les babines à l’idée de voir ses protégés fesser la seule équipe à avoir battu les Warriors cette saison. Milwaukee est néanmoins arrivé à Oakland bien décidé à montrer que la victoire de la semaine dernière n’était pas usurpée. Mission à moitié accomplie.

Pendant trois quart temps, ils ont une nouvelle fois dominé les champions en titre derrière le duo Carter-Williams – Antetokounmpo mais n’ont pas pu résister au réveil défensif des Warriors dans le dernier quart temps. Golden State s’impose 121-112 grâce à un Draymond Green déterminant, aux 26 points de Klay Thompson et au quasi triple double de Stephen Curry.

Milwaukee confirme

En quête de revanche, les Warriors tombent sur une équipe de Milwaukee fin prête au combat. Comme face à Phoenix, la défense des locaux commence doucement. Michael Carter-Williams accède au cercle à foison et marque treize points qui mettent les Bucks sur de bons rails. Contrairement au dernier match face à cette équipe, Golden State joue vers le cercle au lieu de se contenter de tirs à mi-distance. 20 de leurs 33 points marqués dans le premier quart temps le sont dans la raquette. Les erreurs défensives sont toutefois trop nombreuses et contre toute attente, Milwaukee mène de trois points (36-33).

Après 14 minutes de jeu, les Bucks comptent déjà trois joueurs (Carter-Williams, Middleton et Antetokounmpo) à plus de 10 points. Leur rigueur et leur patience leur permettent à la fois de tirer à 62% de réussite et de limiter la transition de Golden State. Sans rythme, les Warriors ne mettent pas dedans. Un tir primé de Middleton donne 13 points d’avance à Milwaukee (62-49) et alors qu’ils tournent à 95 points de moyenne, les Bucks ont déjà marqué 70 points à la mi-temps. L’Oracle est médusée.

Draymond Green indispensable

Le scenario se poursuit au retour des vestiaires. Stephen Curry ne trouve toujours pas la solution face aux drives de MCW et l’écart atteint les 15 unités (77-62). La frustration pointe le bout de son nez pour Draymond Green, l’intensité aussi. Dans son sillage, la défense de Golden State monte en pression et génère enfin des stops et des opportunités en transition. En quelques minutes, l’écart fond à -3 (83-80). Dans leur euphorie, les Warriors gaspillent quelques cartouches. Exactement comme lors de la première confrontation, les jeunes Bucks en profitent alors pour reprendre leurs distances (93-85).

-11 à neuf minutes de la fin…

Alors qu’on attend une équipe de Golden State avec le couteau entre les dents pour entamer le dernier quart temps, c’est au contraire le deuxième cinq de Milwaukee qui leur marche dessus. À 9 minutes de la fin du match, Golden State compte 11 points de retard. Mais c’est une nouvelle fois Draymond Green qui sonne la charge des deux côtés du terrain.

Il score 8 points de suite en 65 secondes et les Warriors passent un 15-2 à Milwaukee. Les Dubs repassent devant pour la première fois depuis la fin du premier quart temps et ils ne regarderont plus derrière.

Que ce fut dur et laborieux pour Golden State. Si l’essentiel est là, cette rencontre souligne, si besoin est, toute la valeur de Draymond Green pour les champions en titre. Omniprésent dans le jeu, et dans les oreilles des arbitres, il a à lui seul remis l’intensité défensive de ses coéquipiers dans le bon sens. C’est également lui qui a dirigé le jeu de son équipe depuis la tête de raquette pendant toute la seconde mi-temps. Les Warriors chercheront à enchainer face à Utah avant de faire face à LeBron et aux Cavs le jour de Noël.

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