Dans le contexte si typique des Global Games, les Celtics ont pris le meilleur sur les Kings avec 21 pts chacun d’Isaiah Thomas et Kelly Olynyk, et 20 pts chacun de Jae Crowder et Avery Bradley. Un quatuor hyper efficace qui permet à Boston de s’imposer assez facilement face à des Kings très décevants (114-97).
Isaiah Thomas donne le tempo
Pour ses retrouvailles avec les Kings, Isaiah Thomas n’a pas manqué de s’illustrer. Dans un premier quart-temps à sens unique, le meneur de Boston prend les choses en main avec une agressivité qui déroute des adversaires amorphes. Agressif, incisif sur le pick-and-roll, il donne le tempo pour les siens, rapidement en tête après cinq minutes de jeu (14-8). De l’autre côté, Boston installe une défense très haute et vive : les Celtics attaquent le ballon, et profitent de leurs grands pour protéger les arrières en deuxième rideau. Sacramento alterne maladresse et balles perdues, synonyme de jeu rapide pour les Celtics. Après 8 minutes, Boston a déjà douze points d’avance, puis quinze à la fin du quart-temps grâce à un 7-0 infligé intégralement par Kelly Olynyk, hyperactif. Les Kings sont déjà dans les cordes : 32-17.
Le deuxième quart-temps n’annonce rien de mieux pour l’équipe de George Karl : toujours dépassée dans l’intensité, elle n’apporte aucune réponse à la défense proposée par Brad Stevens. Au contraire, ce dernier jouit du flair offensif d’Isaiah Thomas et Kelly Olynyk, tous les deux en verve. À six minutes de la pause, le Canadien prend un rebond offensif opportuniste et décale avec succès son meneur à longue distance, les Celtics prennent le large, 42-23. Chez les Kings, Rudy Gay émerge timidement et limite les pots cassés, mais cela reste bien faible, d’autant que DeMarcus Cousins est parfaitement tenu, ce qui génère évidemment une frustration bien visible chez l’intérieur. Les Celtics gâchent néanmoins une partie de leur avance à cause de déchets en fin de mi-temps, et Sacramento s’offre un petit retour bienvenu : 51-36.
Rajon Rondo expulsé
Au retour des vestiaires, les Celtics proposent un remake du premier quart-temps ave Jae Crowder puis le duo Sullinger-Bradley qui font la différence. Sacramento ne défend pas ou peu, et forcément à un moment, les nerfs craquent. C’est Rajon Rondo, face à son ancienne équipe, qui s’énerve. Deux techniques de suite, et le voilà renvoyé aux vestiaires. Boston en profite pour prendre le large : 76-50, et il reste encore 18 minutes à jouer…
Le reste ne sera qu’une formalité avec les deux bancs qui vont prendre la suite. Jonas Jerebko se montre en fin de quart-temps, tandis que Seth Curry fait preuve de maladresse côté Sacramento. C’est finalement Ben McLemore, puis Willie Cauley-Stein, qui sortira sur blessure, qui parviendront à repasser l’écart sous les 20 points.
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