Depuis le début de l’année, les Pelicans ne cessent de décevoir. Dans les bas-fonds de la conférence Ouest, la franchise de New Orleans (4-14) ne semble pas en mesure de rivaliser avec les cadors cette saison, comme elle a pu le faire l’an passé. La cascade de blessures au sein du groupe pouvait être une explication.
Mais maintenant, plus d’excuses. Avec le retour de Tyreke Evans et Norris Cole, le groupe est presque à 100% (même si Quincy Pondexter et Kendrick Perkins sont encore absents, tandis que Jrue Holiday est limité), et Alvin Gentry compte bien en profiter.
Un nouveau cinq de départ
« Nous n’arrivons pas à rivaliser du début jusqu’à la fin des matches » annonçait le coach des Pelicans après la défaite face à Utah. « En tant que coach, je dois leur apporter cette faculté, ou alors, je dois faire jouer ceux qui le peuvent. Je vais faire jouer des gars qui peuvent être bons, cinq gars qui vont saisir leur chance. »
Mieux que la parole, les actes. Lors de la défaite de ce mardi face aux Grizzlies, l’ancien assistant de Steve Kerr à Golden State a profité de son équipe au grand complet pour chambouler son cinq de départ : Tyreke Evans envoie Eric Gordon sur le banc, et Alexis Ajinca prend la place d’Omer Asik.
Un choix payant en premier quart-temps (38 points inscrits), et même d’un point de vue statistique, puisque Tyreke Evans finit meilleur marqueur de New Orleans pour son retour avec 20 points, 10 passes décisives et 5 rebonds. Quant au Frenchy, il compile 10 points (à 5/6 au tir) et trois rebonds, mais une fois de plus, il a rejoint le banc à cause de fautes rapides.
« Je voulais encore plus jouer » avoue Evans. « On n’a pas réussi à être dur pendant 48 minutes. On a bien couru et on s’est bien trouvé en première mi-temps. Mais on a perdu toute notre énergie en seconde. »
Les joueurs changent, mais les maux restent donc les mêmes pour les Pelicans. Même si ce match face à Memphis a montré des signes encourageants.
« Il faut qu’on trouve un moyen pour ne pas baisser de régime » explique Alvin Gentry. « Mais il y a de quoi être positif. Tyreke (Evans) est de retour. Il semble en excellente santé et prêt à tout donner. Norris a également été bon. Il faut maintenant qu’on fasse un meilleur boulot en défense. Je prends la responsabilité de là où nous sommes en ce moment. »
La défense reste le point extrêmement noir de NOLA. Coachée par un entraîneur porté sur l’attaque, la franchise est bonne dernière de la ligue avec plus de 109 points dans la musette par rencontre. L’an passé, elle encaissait plus de 10 unités de moins en moyenne. Il faudra revenir à ces standards si les coéquipiers d’Anthony Davis veulent remonter la pente.