Fidèle à ses ambitions d’incarner l’équivalent de la NBA en Europe, l’ULEB s’associe avec l’agence IMG pour lancer une nouvelle formule de l’Euroleague, désormais semi-fermée.
Pour ce projet, la structure espagnole a sollicité les clubs les plus puissants d’Europe, autrement dit tous ceux qui possèdent la licence A : Anadolu Efes Istanbul, CSKA Moscou, Real Madrid, Emporio Armani Milan, Fenerbahce Istandul, Barcelone, Vitoria Gasteiz, Maccabi Tel-Aviv, Olympiakos Le Pirée, Zalgiris Kaunas et le Panathinaikos Athènes. Ces onze clubs gagneront donc le droit de disputer pendant dix ans cette compétition.
Celle-ci comptera néanmoins seize clubs, ce qui signifie une petite ouverture. Les cinq équipes restantes seront le vainqueur de l’Eurocup, trois vainqueurs de ligues nationales (dont les pays ne sont pas révélés) et une place pour le vainqueur d’un tournoi qualificatif pour cette ligue.
En clair, cela signifie que l’ULEB confirme sa volonté de créer une ligue de « puissants ». À l’avenir, il est ainsi peu probable que des clubs au potentiel économique restreint ou situés dans un petit bassin de population aient l’opportunité d’y accéder, à moins de gagner l’Eurocup ou le titre national… uniquement si la ligue en question sied aux dirigeants de la compétition.