Après Horace et Harvey, voici Jerian et Jerami Grant !

Hier soir, la famille Grant était particulièrement fière. Après les frères jumeaux Harvey et Horace qui ont réussi à atteindre le plus haut niveau dans les années 90, c’était hier au tour de Jerian et Jerami de réaliser leur rêve d’évoluer ensemble dans la Grande Ligue.

Les deux fistons d’Harvey se sont effectivement rencontrés hier soir au Madison Square Garden, pour un match de présaison entre les Knicks et les Sixers, et les deux frangins n’ont pas manqué l’occasion de célébrer ça avant l’entre deux. Leur embrassade a forcément dû remplir de joie leurs parents, présents dans les travées de l’enceinte new yorkaise.

« Quand on a commencé à jouer, c’était notre objectif et notre rêve. C’est énorme. C’est une sensation incroyable d’avoir été tous les deux capables d’atteindre ce rêve… et maintenant de jouer l’un contre l’autre en NBA, » s’exclame le rookie de New York, Jerian, dans le Post.

Après quatre ans à la fac de Notre Dame, le « plus petit de la famille des Grant » (1m96) a atterri chez les Knicks et sa place de doublure de Jose Calderon est la planque idéale pour s’adapter à la NBA dans un premier temps, et exploser dans un deuxième temps.

« J’ai la plus grande confiance en lui, » ajoute son frère, Jerami. « Je connais très bien son jeu et je sais qu’il a mérité d’être là. Il a travaillé dur pour ça et il devrait y rester pour longtemps. »

Jerian, un rookie pas du tout impressionné

Pas forcément acquis à sa cause lors de son arrivée, parce qu’il provoquait le départ de Tim Hardaway Jr qui lui était proche, Carmelo Anthony a rapidement changé d’avis sur Jerian Grant. Sa gestion, sa vision du jeu au poste de meneur, sa qualité de passe et sa vitesse (plus sa taille) en font le prototype idéal pour le poste.

« C’est un rookie mais il a beaucoup d’expérience. J’aime beaucoup son attitude, il contrôle le tempo du match en permanence. Et puis il est trompeur, on ne sait jamais s’il va ralentir ou accélérer. »

Pour Phil Jackson et Derek Fisher, son patronyme et son ascendance étaient garantes de succès. Le « Zen Master » a en effet connu l’oncle (Horace) de son nouveau joueur (Jerian) quand il officiait à Chicago. Avec son ailier fort aux goggles, il a même décroché ses trois premiers titres… et un quatrième aux Lakers, en 2001, alors qu’Horace Grant terminait sa glorieuse carrière.

« Sa maturité nous a impressionnés dès le début, depuis le Chicago Combine. Je ne pense pas qu’il ait peur de quoi que ce soit à ce niveau, » signale Fisher. « Et c’est pour ça qu’il a réussi certaines actions qu’il a réussies. Il a un très bon feeling du jeu. Il a une ascendance dans sa famille. La NBA ne lui fait pas peur et pour cause, il l’a connue toute sa vie. »

Drafté plus haut que son frère Jerami (39e choix en 2014), Jerian (19e choix en 2015) a certes gagné un pari avec l’ailier des Sixers, mais il a surtout gagné une belle opportunité de percer chez les Knicks, qui cherchent éperdument à construire une équipe capable de gagner des matchs cette saison. Après la campagne catastrophique de l’an passé, il semble faire partie des bons coups du directoire pour prendre une nouvelle direction.

Son dunk puissant face aux Sixers