Les Celtics préparent la prochaine saison loin de leurs terres. Arrivée en Europe ce week-end, la franchise du Massachusetts s’apprête à affronter l’Olimpia Milano ce mardi, avant de partir en Espagne jouer contre le Real Madrid plus tard dans la semaine.
Une double confrontation qu’a déjà hâte de jouer Brad Stevens.
« Je pense qu’ils vont nous faire tourner la tête, » explique le coach des Celtics. « C’est une bonne chose à cette période de l’année, c’est un bon challenge. Ce sera dur. Mais cette une superbe chance d’étudier ces joueurs à la vidéo. Je leur piquerais des idées, c’est amusant pour moi. »
Véritable étudiant du basket, Brad Stevens a apporté une toute nouvelle philosophie depuis son arrivée en NBA. À 38 ans, c’est le plus jeune coach de la grande ligue, et il n’hésite pas à se nourrir de tout ce qu’il peut pour progresser.
« La manière de coacher et le style, ici, sont des choses dont je vais m’inspirer » dit-il. « Je suis vraiment excité à l’idée de regarder des matches internationaux. Avoir la chance de jouer contre Milan et Madrid, c’est vraiment quelque chose. »
Brad Stevens : « J’aime le spacing dans le jeu européen »
Brad Stevens a toujours eu une forte attirance pour le basket européen, notamment sur le « small ball ». Une influence qui remonte à son voyage en Chine en 2011. Coach de Butler en NCAA à l’époque, il a fait partie de la délégation américaine pour les Universiades. L’occasion pour lui d’étudier le jeu de deux équipes en particulier, la Russie et la Finlande.
De cette expérience, il a tiré une vidéo de 23 minutes sur le jeu européen, vidéo qu’il utilise encore aujourd’hui.
« J’aime le spacing dans le jeu européen » explique-t-il. « J’aime le fait qu’on donne la priorité au collectif. J’aime aussi le rythme. En fait, il n’y a pas grand-chose que je n’aime pas. »