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Portrait | John Starks, stars and stripes

NBA — L’Amérique raffole de ces « success stories », où un joueur parti de rien devient une icône nationale, contre vents et marées. C’est exactement l’histoire de John Starks (59 ans aujourd’hui), l’emblématique arrière des Knicks des années 1990.

Ne jamais abandonner et se battre, quoi qu’il arrive. Des obstacles et des portes qui se ferment, un objectif qui s’éloigne… Nous avons tous déjà connu ça dans la vie.

« Je savais que j’avais tout ce qu’il fallait pour réussir en NBA », confia un jour John Starks (57 ans, en ce 10 août).

Soit. Mais il fut un temps où il devait bien être le seul à le penser. Car, même si John Starks était le deuxième meilleur marqueur des Knicks lors de la saison 1992-93 (17.5 points de moyenne), son parcours ne fut pas classique et la voie empruntée n’eut rien de royale.

Un gamin qui grandit sans figure paternelle

Son histoire débute à Tulsa, dans l’Oklahoma. John Levell a cinq frères et deux sœurs, mais pas de père, parti sans rien laisser derrière lui. Comme souvent. Et, comme d’habitude, ce sont la maman et la grand-mère qui s’occupent de tout, autant qu’elles le peuvent.

Les zigzags de la vie du jeune homme commencent déjà.

« J’ai habité un peu partout à Tulsa. Dès que l’on ne pouvait plus payer le loyer, il fallait déménager. On a vite pris l’habitude de faire et de défaire les paquets… »

Confiant, décidé et persévérant, John Starks découvre le basket sur les playgrounds de Tulsa. C’est son truc. Il est tellement bon qu’on ne lui donne même pas de surnom.

« Je n’en avais pas besoin. On parlait de John Levell Starks, tout simplement. »

« J’ai choisi les bobines… »

En première, John intègre la Tulsa Central High School. La saison suivante doit le propulser vers les meilleures universités. Sauf qu’il n’y aura pas de saison suivante. Au lycée, le basket c’est terminé. Chaque chose en son temps. Il faut bien manger…

« C’était une décision difficile à prendre. J’avais la possibilité de gagner 100 dollars par semaine en portant des bobines à papier dans une papeterie. J’ai choisi les bobines… »

Fin du lycée, donc. John Starks attend les propositions de bourse des universités… qui ne viennent pas. Les recruteurs NCAA l’ont oublié pendant son absence d’un an. Seule solution : un junior college. À l’automne, il se rend à Rogers State. Manque de chance, toutes les bourses ont déjà été distribuées…

Retour à la papeterie. Retour sur les playgrounds de Tulsa. L’année suivante, il se dirige vers Northern Oklahoma. Carrière (re)lancée ? Non, car une erreur administrative le prive (encore) d’une bourse.

Retour à la maison, mais changement de décor. John emballe les légumes dans une épicerie et s’entraîne comme il peut. En 1986, il se trouve finalement une bourse dans l’Oklahoma. Enfin une vraie saison de basketteur. Il assure et il n’en faut pas plus pour convaincre Leonard Hamilton, le coach de l’université d’Oklahoma State…

« Nous avions besoin d’un leader, d’une forte personnalité. John était parfait pour ça. Il avait le désir et la détermination nécessaires pour réussir. »

Un joueur sauvage et indiscipliné

Avec 15.4 points, 4.7 rebonds et 4.6 passes décisives par match, John Starks fait parler de lui dans la Big Eight Conference, pour sa seule saison en NCAA. Pas suffisant, toutefois, pour être drafté en 1988.

Néanmoins, il est invité à participer à un camp d’été à San Antonio. Là-bas, les coachs de la ligue découvrent un talent certain, mais un joueur « sauvage » et indiscipliné. John manque de fondamentaux collectifs et il ne maîtrise pas toujours ses qualités athlétiques. Don Nelson, tout de même intrigué, l’emmène à Golden State et Starks y arrache son premier contrat professionnel.

Doublure de Mitch Richmond, le natif de Tulsa ne jouera qu’au compte-gouttes. Il est coupé le 16 juin 1989, après avoir joué 36 matchs (4.1 points), playoffs exclus. Dans les jours qui suivent, Sarunas Marciulionis et Tim Hardaway rejoignent les Warriors. Place au doute ? Sûrement pas !

On enchaîne, direction la Continental Basketball Association (CBA), une ligue mineure. Ses 21.7 points, 5.3 rebonds et 5.5 passes décisives de moyenne avec les Cedar Rapids Silver Bullets le rassurent. Pour rester en forme, John Starks signe aux Memphis Rockers, dans la World Basketball League (WBL), une ligue réservée aux joueurs de moins d’1m95.

Il effectue même une tournée en France, avec les WBL All-Stars…

Le coéquipier préféré de Patrick Ewing

À son retour sur le sol américain, les Knicks lui proposent alors de faire un essai. Pour plusieurs scouts NBA, John fait déjà partie du passé. Son itinéraire chaotique et son pseudo-échec à Golden State ne plaident pas en sa faveur. Dernière chance ? Starks ne voit pas la chose ainsi.

« J’étais tout à fait confiant en venant ici. J’étais persuadé de pouvoir impressionner une autre équipe si je ne gagnais pas ma place chez les Knicks. Mais comme Patrick Ewing m’a cassé le genou, je suis resté… »

Lors du dernier entraînement avant la sélection finale, l’avenir de John Starks à New York semble compromis. Il s’est bien débrouillé durant le camp mais, avec Mark Jackson, Gerald Wilkins (frère de Dominique), Trent Tucker, Maurice Cheeks et Greg Grant, les Knicks ont leur quota d’arrières…

« Je me suis dit que, pour intégrer l’équipe, je devais réaliser une action spectaculaire. »

Dunker sur Patrick Ewing (2m14 pour 115kg), par exemple. Malgré un statut qui reste à faire, il a prouvé maintes et maintes fois qu’il pouvait le faire. Problème : « The Beast » contre violemment John et il l’expédie au tapis. Aïe ! Le genou vrille.

Mais ce n’est pas trop grave. Et ça tombe bien : New York doit le conserver dans son effectif jusqu’à ce qu’il guérisse. C’est la règle. Deux mois plus tard, Trent Tucker se blesse au moment même où John Starks peut rejouer. Longtemps, il expliquera qu’il doit sa place, indirectement, au « Big Pat ».

Dix ans plus tard, l’évocation de la scène arrachait encore un sourire à l’illustre pivot new-yorkais : « Je me souviens parfaitement de l’action dans sa totalité. J’avais bloqué John, ouais… »

Malgré tout, Ewing et Starks deviendront les meilleurs amis du monde, chacun étant le coéquipier préféré de l’autre. À tel point que leurs familles passeront beaucoup de temps ensemble. De plus, leurs fils Patrick Jr. et John Jr. joueront au basket sous les mêmes couleurs.

Il assomme Scottie Pippen et fracture le poignet de Kenny Anderson !

À chaque fois que l’on fait appel à lui, John Starks fait preuve d’une impressionnante confiance en lui.

« C’était son troisième match. On a eu des lancers-francs à tirer pour une faute technique. Il est allé se placer pour shooter, sans rien demander à personne. Sur le terrain, il y avait Kiki Vandeweghe et d’autres très bons tireurs. Il fallait avoir des couilles pour faire ça », se souvient Paul Silas, ancien assistant-coach new-yorkais.

Le petit lutin effronté s’installe donc à New York. Pat Riley arrive durant l’intersaison 1991. Starks sait bien qu’il faut plus d’une facette pour convaincre le coach gominé. Il passe l’été à travailler son shoot longue-distance et son maniement du ballon. Pari payant, puisque Riley fait de lui le shooteur extérieur patenté de l’équipe.

Pour un bon moment. Avec son allure fière et aérienne, John fait mal à l’adversaire, en attaque comme en défense. Trop, parfois, comme quand il assomme littéralement Scottie Pippen pendant les playoffs 1992, ou comme quand il fracture le poignet de Kenny Anderson !

« Je ne cherche pas à détruire mais je joue à fond. Parfois, il y a de la casse », s’excusera le petit dur.

Ne comptez pas sur un changement d’attitude. Après un tel parcours, John Starks ne risque pas de se poser de questions. Ou alors celle-ci : « Qui a parlé d’impossible ? »

Un poster de légende

Tonique et explosif, le numéro 3 des Knicks possède ce petit grain de folie qui permet de partir à l’assaut des plus hautes montagnes (il participera d’ailleurs au concours de dunks en 1992). Il sait également se montrer très collant en défense.

Starks trouve parfaitement sa place dans cette équipe new-yorkaise, rugueuse et physique à souhait, avec des déménageurs durs au mal comme Charles Oakley ou le regretté Anthony Mason. Peut-être plus encore qu’un Patrick Ewing, John symbolisera le New York ultra-défensif, âpre et bagarreur des années 1990.

Le Madison Square Garden adopte rapidement ce basketteur généreux, combatif et hargneux qui joue avec de l’intensité, de l’énergie, du cœur et des tripes. Un bonhomme à l’image de la ville, en somme, en dépit de cet accent de l’Oklahoma assez prononcé. John Starks trouve souvent sur sa route des basketteurs plus doués que lui, mais il refuse constamment de s’avouer vaincu. Il faut lui passer sur le corps.

Les séries entre les Bulls et les Knicks tournent parfois (souvent) au combat de rue. Trois ans de suite, Chicago fait tranquillement sa loi en playoffs : 4-0 au premier tour 1991, 4-3 en demi-finale de conférence 1992, 4-2 en finale de conférence 1993.

Les Américains ont l’habitude de donner un nom aux actions d’anthologie. Cette finale de conférence 1993 voit John entrer à la postérité, avec un mouvement que l’on se remémorera comme « The Dunk ». Il est serré de près par B.J. Armstrong sur le côté droit du terrain. Patrick Ewing vient poser un écran et fait trébucher Armstrong. Starks attaque ligne de fond et s’en va dunker main gauche sur Horace Grant, alors que Michael Jordan apporte une aide trop tardive…

Coup d’éclat sans lendemain. New York ne battra jamais les Bulls de « Sa Majesté ». Pourtant, John Starks fut un chien de garde redoutable pour le numéro 23.

https://youtu.be/M1wDVCpZD9E?t=28

2/18 dans le Game 7 des Finals 1994…

Que se passe-t-il durant la première retraite de Michael Jordan ? « Big Apple » trace sa route jusqu’aux Finals. Un partout dans la série contre Houston. Dernières secondes du Game 3. Hakeem Olajuwon fait faute sur Starks qui loupe un tir primé.

À l’époque, la NBA n’accorde que deux lancers-francs pour une faute sur un shoot à 3-pts (la règle changera dès l’année suivante). John fait 2/2, mais les Rockets s’imposent au Madison Square Garden. Menés 2-1, les Knicks sont en mauvaise posture, mais un événement un peu particulier vient regonfler le moral des troupes.

Après 54 ans d’attente en hockey-sur-glace, les Rangers remportent la Stanley Cup en dominant les Canucks (4-3). La gagne est contagieuse. Les hommes de Pat Riley battent ceux de Rudy Tomjanovich deux fois de suite. Retour dans le Texas, avec un avantage de 3-2, mais Houston prend le Game 6.

À la toute dernière seconde, John Starks prend un tir primé, le shoot du titre. New York attend ça depuis 1973… Mais c’est raté : Hakeem Olajuwon est là pour le contrer…

Le 22 juin 1994, lors du Game 7 de tous les dangers, John connaît l’une des pires soirées de son existence, avec un affreux 2/18 aux tirs (dont 0/11 à 3 pts), avec un horrible 0/10 dans le quatrième quart-temps… Les Rockets sont couronnés avec une ultime victoire. Starks passera une heure dans la douche, à pleurer…

Il ruminera longtemps cet effondrement. D’autant plus incompréhensible qu’il devient, dès l’année suivante, le premier joueur de l’histoire à réussir 200 tirs à 3-pts sur une saison (217). La marque sera ensuite battue par des dizaines d’hommes, parmi lesquels Dennis Scott (267), Ray Allen (269), Stephen Curry (402 !) évidemment et même Evan Fournier (241) à Gotham.

Aujourd’hui encore, John Starks reste cependant le shooteur longue-distance le plus prolifique de la franchise : 982 réussites extérieures.

Il prend Allan Houston sous son aile

Le départ de Pat Riley vers Miami en 1995, au lendemain d’un couac contre Indiana en demi-finale de conférence, avec les fameux 8 points en neuf secondes de Reggie Miller, plombe l’ambiance du vestiaire new-yorkais. John accueille avec méfiance une vieille connaissance : Don Nelson…

« Nellie » affiche des résultats corrects en saison régulière (34-25), mais ses relations avec le groupe et le GM, Dave Checketts, sont tendues. Adepte d’un basket up-tempo, il souhaite changer le style d’une équipe qui a bâti son succès dans les tranchées. Et il parle même de trader Patrick Ewing pour pouvoir faire une grosse offre à Shaquille O’Neal, bientôt libre.

En mars 1996, Don Nelson est toutefois limogé et remplacé au pied levé par son assistant, Jeff Van Gundy. Un Van Gundy qui prit l’habitude, dès la deuxième année de Starks dans la ligue, d’aller rendre visite à l’intéressé pendant l’été, afin de lui faire bosser ses points faibles.

Pas de miracle contre Chicago quelques mois plus tard, en demi-finale de conférence, avec une élimination en cinq manches.

Avec l’arrivée d’Allan Houston, signé pour 56 millions de dollars, John Starks sort ensuite du cinq de départ, mais il a la meilleure réaction qui soit. Il ne considère pas le nouveau venu comme un rival qui vient picorer dans son assiette ou lui retirer son gagne-pain, mais il veille plutôt sur lui et il continue d’apporter une solide contribution en tant que remplaçant.

« Mon père m’a toujours dit que la première impression était la bonne », racontera Houston. « Je me souviens très bien du jour de mon arrivée. John était un gars très tranquille, posé et responsable. Il se fichait de ce que l’on pensait de lui, de ce que l’on ignorait sur lui. Tout ce qui importait à ses yeux était le bien de l’équipe. Je n’ai jamais connu quelqu’un d’aussi dévoué à son club et décidé à tout entreprendre pour faire gagner son équipe. »

Sixième homme de l’année en 1997

Avec 13.8 points, 2.7 rebonds, 2.8 passes et 1.2 interception par match en 1996/97, John est désigné meilleur sixième homme de l’année. Mais en playoffs, New York cale par deux fois en demi-finale de conférence contre ses nouveaux bourreaux, Miami (1997) et Indiana (1998).

Face au Heat, la série tourne même au pugilat pour les Knicks. Quatre New-Yorkais, dont Starks, sont suspendus à la suite d’une bagarre qui éclate dans le Game 5. En tête 3-1, ils perdent finalement cette demi-finale 4-3…

Un an plus tard, John Starks se trouve une nouvelle tête de Turc : Reggie Miller. Sur le parquet, il n’a jamais caché ses émotions. Il est en transe. Dans un état second. Son jeu déborde d’agressivité. Quand le match prend une mauvaise tournure, ça dérape facilement.

En 1996, un supporter des Pacers disjoncte derrière le banc new-yorkais à la vue de ce joueur littéralement possédé par le jeu comme Regan, la petite fille de « L’Exorciste », est possédée par le démon Pazuzu.

Le 21 janvier 1999, au sortir du lockout, New York envoie Starks, Terry Cummings et Chris Mills à Golden State, afin d’obtenir Latrell Sprewell. Spike Lee troque le numéro 3 de John contre le numéro 8 de « l’égorgeur de la Baie ». Retour à la case départ, donc, pour celui qui fut autrefois remercié par les Warriors, mais qui y terminera meilleur marqueur avec… 13.8 points.

« Je croise souvent des fans des Knicks qui me disent : « On aimerait que tu sois encore là… ». C’est frustrant de vivre une situation d’échec à Golden State après avoir passé des années dans une équipe victorieuse. Mais ce que j’ai appris du basket et de la vie en général, c’est qu’il faut toujours continuer de se battre. »

En février 2000, un échange à trois envoie John Starks chez les Bulls, l’ennemi juré. Toni Kukoc rejoint les Sixers et Larry Hughes file à l’Ouest. À 34 ans, John dispute 4 matchs pour Chicago. Libre l’été suivant, il prend la direction de Salt Lake City. En l’espace de deux ans, il portera 141 fois le maillot du Jazz, pour une contribution limitée (7.0 points, 1.6 rebond, 1.8 passe).

Puis en 2002, l’icône new-yorkaise d’hier n’a plus de contrat. Son téléphone ne sonne pas. Il décide alors de raccrocher ses baskets et occupe son temps en commentant les matches des Knicks à domicile pour la chaîne de télé du Madison Square Garden. Il coacha également une équipe de slamball, une équipe de ligue USBL et fit paraître son autobiographie en 2004.

Un joueur à l’image de New York

All-Star à Minneapolis en 1994 (9 points, 3 rebonds et 3 passes en 20 minutes), Starks fut aussi retenu dans la « All-Defensive Second Team » en 1993. Jeff Van Gundy résume ainsi ses années new-yorkaises :

« New York est la ville où John a beaucoup appris de la vie. Les premières années, il était apparu un peu plus bourru et gauche, moins à l’aise en société. En mûrissant, il a appris à mieux s’exprimer, à devenir sociable. Puis, c’est l’un de ces gars qui se préoccupent réellement des enfants. Durant son séjour à Big Apple, il a parfaitement compris les fans de New York. C’est l’un de ceux qui ont bien appréhendé leur mentalité. Il n’a jamais eu un don particulier, mais il possédait un cœur énorme. Ceux qui résument sa carrière à ce 2/18 au shoot sont malhonnêtes. Ce qu’ils oublient, c’est que John a dû être opéré du genou à quatre semaines de la fin de la saison régulière. Il fut de retour à temps pour la première série de playoffs. Son envie et sa résistance à la douleur n’avaient pas de limites. »

Le jour de son transfert à Golden State, John Starks fit parvenir une lettre ouverte à tous les quotidiens de New York pour remercier les supporters de leur soutien indéfectible.

« Beaucoup de joueurs dans cette ligue ont eu des fans partout où ils se déplaçaient, dès leur passage au lycée ou à la fac. Moi, je n’ai jamais connu ça. Le jour où j’ai débarqué en NBA, j’étais simplement heureux que quelqu’un me soutienne. Les gens qui viennent au Madison Square Garden bossent dur au quotidien. C’est un public difficile, mais connaisseur. Ils connaissent aussi la valeur de l’argent et le prix de l’effort. Ils mettent leurs économies dans l’achat d’un billet, ils ont le droit d’exprimer ce qu’ils ressentent. Même quand j’ai été hué, je n’ai jamais pris cela comme une attaque personnelle. »

Statistiques

13 saisons NBA, pour 866 matchs (dont 420 comme titulaire)
12.5 points, 2.5 rebonds, 3.6 passes et 1.1 interception de moyenne
41.2% aux tirs, 34% à 3-pts et 76.9% aux lancers-francs.

Palmarès

Sixième homme de l’année : 1997
All-Star : 1994
NBA All-Defensive Second team : 1993

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