Actuellement en partance pour Belgrade où ils vont affronter la Serbie sur ses terres, les Bleus ont néanmoins profité de leur passage en France pour répondre aux questions de Basket Time sur RMC.
Après leur défaite initiale face à la Finlande (76-67), les tricolores ont remis les pendules à l’heure avec deux victoires rassurantes contre la Serbie (78-65) et la Russie (93-55). Il va falloir maintenant confirmer en déplacement, une belle épreuve du feu pour l’Equipe de France qui peine encore à régler la mire derrière l’arc (15/58 à trois points, soit 26% de réussite). Mais Vincent Collet n’est pas plus alarmé que ça. On n’est encore qu’au début de la préparation…
« On verra par la suite mais c’est vrai qu’il faut qu’on ait une meilleure adresse. On sait qu’à un moment donné, on va tomber sur des équipes qui vont protéger le repli défensif et leur raquette. Il faudra que l’on mette des shoots pour ouvrir ces défenses. Il faut effectivement que l’on s’entraîne aux shoots. Mais on a quand même un certain nombre de joueurs qui sont capables de les mettre donc il ne faut pas non plus faire une fixation. Cela va peut-être venir avec la préparation. Il y a aussi ces fameux ballons, quand on sait qu’ils sont différents de ceux que l’on utilise toute l’année et qu’ils demandent probablement un temps d’adaptation. »
Le duo Rudy Gobert – Alexis Ajinça comme plan B en défense
En fait, il est fort probable que le staff français reparte des Balkans avec de nombreux enseignements utiles pour la suite des opérations. Le dernier match face à la Russie (qualifiée de « décevante » par le sélectionneur) a ainsi permis d’essayer l’association « Twin Towers » entre Alexis Ajinça et Rudy Gobert. Avec leur 4m70 d’envergure cumulée, ça donne une belle option défensive aux Bleus.
Mais à utiliser avec parcimonie, selon Vincent Collet.
« Je ne sais pas si on le verra mais c’est tout à fait envisageable. On va essayer d’avoir des défenses secondaires, ce ne sont pas des défenses que l’on va utiliser de façon systématique. Mais il faut avoir des ressources parce que parfois notre système défensif est mis à mal par l’adversaire. C’est à chaque fois un rapport de force, parfois il ne nous est pas favorable, les adversaires trouvent les clés de votre défense donc il faut dans ce cas-là tenter des choses. C’était l’occasion de le faire. Même sur notre système défensif principal, on a pris une option qui est un peu différente de celle que l’on avait les autres années mais c’est dû en grande partie à Rudy Gobert qui a des capacités assez rares et que l’on essaye d’exploiter au maximum. »
Après ce choc au sommet en Serbie, les Bleus vont être rapidement rapatriés vers l’Hexagone pour un match dès vendredi, à Nantes, contre l’Ukraine. Il s’agira même d’un « back-to-back » en quelque sorte puisque l’Ukraine et la France seront à nouveau opposés dimanche 16 août, cette fois au Vendéspace de Mouilleron-le-Captif.