La saison prochaine, les équipes qui le souhaitent pourront encore pratiquer le Hack-A-Shaq. Réuni lundi, le comité, composé de joueurs, coaches, arbitres et dirigeants, chargé d’étudier les changements de règlement a estimé qu’il n’y avait pas besoin de modifier le règlement actuel. Même avis chez les propriétaires qui se sont réunis mardi.
« Il y a eu des discussions avancées sur ce qu’on appelle le Hack-a-Shaq, et nous en sommes arrivés à un statu-quo » a expliqué Adam Silver, le patron de la NBA. « Je dois d’abord rappeler ce que je pense sur le sujet : nous avons un produit de divertissement, et l’objectif est d’attirer les téléspectateurs. »
Des téléspectateurs qui ne semblent pas lassés par les fautes intentionnelles pour envoyer des joueurs maladroits sur la ligne des lancers-francs.
« Premièrement, contrairement à ce qu’on pourrait croire, les audiences montrent que les gens ne zappent pas » poursuit Silver. « Peut-être que si le Hack-a-Shaq se généralise, les fans changeront de chaîne, mais pour l’instant, ce n’est pas le cas. Deuxièmement, il y a l’idée, surtout partagée par les basketteurs et les coaches, qu’on enverrait un mauvais message à la communauté du basket, surtout aux plus jeunes en négligeant l’importance de mettre ses lancers-francs. »
Puis Silver, pour conclure, de rappeler que le Hack-a-Shaq concerne finalement très peu de joueurs…
« Enfin, comme je l’ai dit auparavant, surtout en playoffs, je pense que 75% des cas de Hack-A-Shaq concerne DeAndre Jordan et Dwight Howard. Est-ce qu’on va changer une règle pour deux joueurs ? »