Invité de marque d’Adidas et de Foot Locker, Damian Lillard est bien arrivé dans la capitale. Tranquillement posé dans une des salles du magnifique Lycée Buffon, dans le 15e arrondissement de Paris, le meneur des Blazers a répondu à nos questions hier. Extraits avant la vidéo complète de notre échange en compagnie du Hoopcast.
Tu viens d’avoir ton diplôme à Weber State (en ventes professionnelles). Tu as fait un beau discours, et c’était juste après ton élimination en playoffs. À quel point était-ce important pour toi d’obtenir ce diplôme ?
C’était important parce que je suis allé à la fac’ pendant quatre ans. J’avais besoin de trois cours pour compléter mon cursus. Je n’aime pas ne pas finir les choses, donc c’était aussi énorme pour moi d’avoir quelque chose qu’on ne pourrait pas m’enlever. Un accomplissement en dehors du sport, en dehors de tout. Une chose pour laquelle j’ai investi du temps, et que j’ai méritée. C’est quelque chose qui a demandé beaucoup de travail. Je suis content d’avoir réussi à le finir.
Quel était ton cours préféré ?
Mon cours préféré, c’était l’histoire. Lors de mon année sophomore, j’ai appris beaucoup de choses dans ce cours, mais ma partie préférée, c’était les photos que notre professeur nous montrait. D’habitude, c’est difficile de trouver de bonnes images d’histoire. Mais il avait des images de très bonne qualité. Donc c’est une des raisons pour lesquelles c’était mon cours préféré.
Quel est ton programme pour l’intersaison ?
Je m’entraine tous les matins. Je travaille sur les fondamentaux de mon jeu. Le maniement du ballon, beaucoup de moves différents, des shoots différents. Je travaille sur les domaines où je ne suis pas encore à l’aise, pas bon, et j’essaye de les améliorer. Quand tu arrives à un certain point d’un match, tu manques des tirs que tu penses rentrer. J’essaye juste d’en arriver au point où quand j’ai un tir ligne de fond à gauche, je ne le manque pas. J’essaye de perfectionner certains tirs que je sais que je vais devoir prendre.
Tu es connu pour être un acharné de travail. Est ce que c’est facile pour toi de prendre un jour de repos ?
J’aime être à fond tout le temps. J’ai dû apprendre à me reposer. Les blessures arrivent quand on en fait trop. J’ai appris à travailler plus intelligemment. Il faut s’entrainer dur, mais aussi s’entrainer intelligemment pour avoir les progrès que tu recherches.
Tu a été rookie de l’année, puis deux fois All Star pour tes deuxième et troisième année. Est-ce que tu t’attendais à une ascension aussi rapide ?
Pour moi, ça n’a pas été si fulgurant. J’ai travaillé dur depuis le lycée. Je n’ai pas été recruté par des grosses universités. J’ai continué à bosser à l’université. J’ai bossé dur jusqu’à ma dernière année de fac pour qu’on parle de moi à la Draft. Je pense qu’à cause de ce travail et du temps qu’il m’a fallu pour être un peu respecté, tout s’est accumulé et cela a commencé à bien se passer pour moi. Pour beaucoup de gens cela ressemble à une ascension rapide, mais beaucoup de choses ont dû se passer avant pour atteindre ce niveau et être All Star.
Tu as aussi changé la perception des « petites facs » pour les recruteurs ?
Les dirigeants et les scouts sont intelligents, ils font des recherches. Si tu es un bon joueur, ils te trouveront. On commence à le voir un peu partout. Quel que soit le niveau où tu joues, s’ils voient que tu as des qualités de leader, un jeu qui peut aider la franchise, ils vont te donner ta chance.