Coupé par New York puis signé par Dallas en février, Amar’e Stoudemire ne semblait pourtant pas prêt à quitter immédiatement des Knicks qui, eux, lui avaient signé son bon de sortie depuis bien longtemps.
Prié de précipiter sa décision, Stoudemire s’était finalement résolu à prendre la porte comme le lui suggéraient subtilement ses dirigeants qui avaient déjà commencé leur grand ménage dès le mois de janvier en envoyant J.R. Smith et Iman Shumpert aux Cavs contre des cacahuètes (Lou Admundson, Alex Kirk, Lance Thomas et des choix de draft en fin de premier, voire second tour).
« Je pense que nous avions un super effectif, » regrette encore Stoudemire auprès d’USA Today. « Je pense que ça nous prenait simplement du temps pour que tout s’emboîte et qu’on trouve la solution. Casser l’équipe aussi tôt dès la première année, j’ai trouvé ça un peu risqué, mais bon, qui suis-je ? Je ne suis pas juge et je ne suis pas celui qui prend les décisions. Je joue simplement au basket et j’essaie d’y avoir du succès. »
Heureux pour ses anciens coéquipiers qui ont réussi un beau parcours en playoffs, comme Pablo Prigioni, ou bien pour Smith et Shumpert qui eux sont encore en course pour le titre.
« J’ai regardé J.R., Iman Shumpert et Prigioni, ce sont mes gars, ils étaient mes coéquipiers avec les Knicks et ils ont eu beaucoup de succès avec leur nouvelle équipe parce que je pense qu’ils sont menés par de grands leaders. Je pense qu’ils suivent le bon exemple et c’est pourquoi ils s’en sortent bien. »
Une nouvelle pique adressée à Carmelo Anthony quant à son manque de leadership ?
Dans le cas de Stoudemire, qui n’a jamais critiqué Anthony, cela semble plus destiné à ses anciens dirigeants, voire entraîneurs.