La draft 2015 se tiendra le 25 juin prochain à Brooklyn et comme chaque année, la soirée sera faite de surprises et seul le temps permettra de distinguer les bons et les mauvais choix. L’histoire de la draft est truffée d’exemples de lottery picks à la carrière décevante et, au contraire, de choix bas aux faits de gloire innombrables. Il en va ainsi pour Manu Ginobili (57e choix en 1999), Draymond Green (35e en 2012) ou Marc Gasol (48e en 2007), parfaites antithèses de Kwame Brown (1er en 2001), Hasheem Thabeet (2nd en 2009) ou Michael Olowokandi (1er en 1998).
Des joueurs de valeur passent entre les gouttes et, selon le fils de Danny Ainge, en charge des joueurs aux Celtics, il est très compliqué d’avoir des certitudes en dehors des premiers choix.
« Il n’a pas de grande disparité de talent après les premiers choix… »
« On se remet constamment en question au sujet des joueurs que nous ratons, » répond Austin Ainge au Boston Globe. « C’est un sujet permanent que nous ré-évaluons toujours, en essayant de comprendre comment notre processus fonctionne (…) Nous essayons de nous évaluer nous-mêmes, pas seulement sur le choix que nous faisons, mais sur les 70-80 gars candidats à la draft car cela nous donne un tableau un peu plus conséquent. Si nous choisissons à tort un gars sur la totalité mais qu’on a fait 90% de bons choix avec les autres, nous n’avons probablement pas besoin de changer notre mode de fonctionnement. Mais si nous faisons beaucoup d’erreurs, peut-être que nous devrions faire marche arrière et nous remettre en question. »
Pour lui, cette difficulté s’explique en partie par l’extrême homogénéité de talents. Hormis certains paramètres comme la taille, l’âge ou les qualités athlétiques, il serait compliqué de différencier les joueurs sur le simple critère du talent, tant à ce niveau, la plupart présentent des qualités.
« En dehors du top 10, c’est vraiment dur (d’avoir des certitudes). Chaque année, on voit un gars annoncé 45e pris à la 15e place et vice-versa, il n’y a pas une grande disparité de talent à ce stade. Il y a beaucoup de bons joueurs. Si vous regardez l’historique des pourcentages, ce n’est pas vraiment si différent de faire un bon choix en 20e ou en 40e position. C’est dur de faire la distinction. Après les premières places, c’est vraiment dur. »
Avec quatre choix de draft, dont deux au premier tour, Boston a l’opportunité d’optimiser sa soirée. Néanmoins, Danny Ainge n’ayant guère d’affinités avec cette promotion, la franchise pourrait bien faire autre chose de ses choix.