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Interview Baptiste Lecaplain : « J’adorais Steve Kerr et Toni Kukoc ! »

lecaplainComique en vogue à l’auto-dérision désarmante, Baptiste Lecaplain est également un grand fan de basket. Ancien joueur dans sa Manche natale, l’humoriste a volontiers accepté de devenir Ambassadeur pour le prochain EuroBasket qui se déroulera notamment en France, à Montpellier puis à Lille.

Baptiste, tu peux nous raconter un peu ton histoire personnelle avec le basket ?

« J’en ai fait 13 ans. J’ai joué… enfin, j’ai fait du banc en Nationale 3 à St Michel d’Avranches. Et après, j’avais été au CPB Gayeulles. Mais j’ai passé la majeure partie de mon temps à St Michel d’Avranches qui était monté après en N2, c’est le plus haut qu’ils soient montés. »

Sans te faire offense, on imagine que tu jouais à l’arrière, non ?

« Vu mes attributs physiques, j’étais effectivement à la mène. J’ai toujours été frêle, ça fait seulement deux ans que je prends du muscle, et encore, quand je dis du muscle, je fais 100 pompes par jour, hein ! Mais, non, le décalage physique était déjà très impressionnant en match. En revanche, pendant les entraînements en semaine, ça allait et j’aimais vraiment beaucoup ça. Et puis, j’avais mon petit panier chez moi… mais dans mon garage. Mon rêve, c’était de le mettre dehors, à 3m05 comme pour les maisons américaines, mais le mien était 2m75. Et je faisais des shoots tous les soirs. »

Tu faisais partie de la génération 98 baignée dans le foot pourtant, non ?

« Oui, je suis tombé dans la génération des footeux mais je n’ai jamais joué car je déteste ça. Je suis un peu maintenant mais je suivais surtout les matchs NBA à l’époque. C’était l’époque des Bulls et de Jordan. La seule fois où j’avais droit de me lever si tard, c’était pour regarder les playoffs. C’était contre Seattle [en 1996 donc, ndlr]… ou pour les films de cul, mais là mon père avait trafiqué le décodeur ! Je suivais beaucoup et puis ensuite, j’ai suivi les Finales avec TP évidemment. Avec les potes du basket, on se matait tous les matchs. On s’était fait tous les matchs contre Detroit. Avec tous les potes de la fac à Rennes… en 2004, oui c’est ça. Après, les autres c’est beaucoup trop tard et maintenant que je suis jeune papa, ce n’est plus possible. Les heures de sommeil, elles sont précieuses. »

Tu as fait quelle fac’ ?

« J’étais en fac d’Anglais… pour mieux comprendre le basket… pour arriver aux Dallas Mavericks et pas faire comme Antoine Rigaudeau, finir dans une chambre d’hôtel à potasser… Je voulais tout capter, avoir un anglais au top… lay up, backdoor, in the paint ! Tous les trucs ! »

« J’avais mon panier dans mon garage… à 2m75 ! »

Pour parler comme George Eddy quoi ?

« George Eddy, ouais… et Eric Besnard ! Pour moi, la NBA c’était Eric Besnard aussi. Maintenant, quand je le vois faire du foot, ça me fait tout bizarre. J’aime pas ça ! »

On va te voir à l’EuroBasket cet été alors ?

« Ouais, j’y serai ! Au début, j’avais un tournage de film prévu en septembre mais finalement, le tournage est décalé donc je serai là. Je viendrai à Lille plus certainement [à partir du 12 septembre donc, ndlr]… »

Pour un acteur comme toi, c’est normal de venir au Zénith…

« Effectivement oui ! Bien joué ! [rires] Je vais y aller bien évidemment. J’avais eu la chance d’être invité par le sponsor de l’Equipe de France l’année dernière pour aller voir le quarts de finale contre l’Espagne. Avec mon pote Fabrice Eboué, on avait passé une soirée de dingues. On était vraiment des enc… en plus car on disait en partant qu’on allait prendre -26, et ensuite sur Canal+, on était là : « non, on y a toujours cru ! ». On avait pronostiqué : Fabrice avait dit -26 et moi -6, je crois. Un truc comme ça. On était vraiment parti défaitiste et on avait vécu un des plus grands moments du basket français, je pense. »

Tu les vois conserver leur titre à la maison ?

« Honnêtement, je n’en sais strictement rien. Ça s’évalue pendant la compétition, tu vois un petit peu ce qui se passe. Et puis, il y a le facteur blessure qui peut jouer énormément, si tu perds un joueur clé, tu peux très vite te retrouver dans la merde. Donc il faut attendre le début de la compétition. Franchement, je trouve que le basket est beaucoup plus difficile à prédire que d’autres sports, et le foot notamment. Le basket, faut vraiment voir comment l’équipe évolue. Tu vois sur la compétition, en l’occurrence, c’est un joueur que j’adore mais Nicolas Batum était pas là [à l’Euro 2013, ndlr] en demi. On se disait qu’on pourrait jamais gagner sans lui. Et puis, il s’était réveillé en finale, c’était méchant ! On ne peut pas trop savoir mais je leur souhaite d’aller au bout. J’espère qu’ils vont aller le plus loin possible et en tout cas, ils pourront compter sur le soutien du public. »

Qu’est-ce que tu aimes dans cette Equipe de France de basket ?

« L’ambiance basket en général, je l’ai connue de l’intérieur. Et je vois l’ambiance foot, les coulisses… pour moi, l’ambiance basketteur a toujours été beaucoup plus cool. Beaucoup plus cool. Toujours plus accessible, comme le hand d’ailleurs. Et malheureusement, c’est ce côté positif de l’état d’esprit des handballeurs et des basketteurs qui ne sera jamais mis en avant. Parce qu’ils font des trucs beaucoup plus dingues. Karim Benzema met deux buts pour le Real Madrid et on va en parler pendant deux jours. Il va avoir sa statue et descendra les Champs Elysées. Et TP, il a été MVP des Finals… et on en a presque pas parlé. On en a parlé mais c’est un truc de malade mental ! Il y a un décalage qui existe entre les sports. Mais je trouve encore mieux que les basketteurs tombent pas dans l’aigreur. »

« L’ambiance basket est beaucoup plus cool que l’ambiance foot »

C’était qui ton idole de jeunesse ?

« Jordan. J’adorais aussi Steve Kerr. J’étais un shooteur. J’adorais. Quand il a mis son petit tir contre Utah, c’était tellement bon ! J’adorais Kerr et j’adorais Toni Kukoc, le meilleur sixième homme de tout les temps, je pense. »

Et maintenant, tu suis une équipe en particulier ?

« J’adore les Spurs car il y a une homogénéité qui est restée. Il y a une vraie fidélité. C’est pareil, tu n’as pas ça dans les clubs de foot. D’avoir Duncan, Parker, Ginobili, Popovich qui soient restés autant d’années ensemble. Il y a un truc bien. Tu as envie de les voir réussir car tu sens que c’est des mecs biens. La fidélité dans le sport, c’est très compliqué. »

Et dans le show-biz aussi, non ?

« Oui [rires]. Parfois, tu as envie de faire 10 films avec le même réal sauf que le réal, il ne veut pas de toi ! Mais la fidélité dans le sport, c’est très très rare. Non mais le basket, c’est bien. Un mec comme Batum qui gagne des sommes astronomiques, tu le croises dans les chiottes et tu peux le checker sans problème. Il s’en fout. »

Surtout pour un mec comme toi qui ne gagne pas des masses…

« Attends, t’en sais rien. Attends le prochain article dans le Parisien sur le cinéma français, tu seras surpris ! »

Le journal a été racheté d’ailleurs…

« Tu vois ! Qui te dit que c’est pas moi qui l’ai racheté même ! »

Sinon, tu nous prépares quoi en ce moment ?

« J’ai mon nouveau spectacles ‘Origine’, mon deuxième one-man, qui se jouera au Petit Montparnasse en octobre. Vous pouvez mettre ça à la fin… mais ce n’est pas obligé ! Il faut surtout parler de l’Equipe de France aujourd’hui ! »

Merci Baptiste…

« Merci à vous les gars, c’était cool ! »

Propos recueillis à Paris (avec Armel Le Bescon de Mondial Basket)

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