Sans Kevin Love ni Kyrie Irving, on savait que LeBron James allait se démultiplier pour compenser le manque de scoring deux autres membres du Big Three.
Il doit marquer davantage, mais aussi prendre les rebonds de Love et distribuer les passes d‘Irving. Esseulé, James doit tout faire en plus grand, plus fort, plus vite. Avec 30 points, 11 passes et 9 rebonds, il a parfaitement réussi sa mission dans le Game 2 face aux Hawks.
« J’observe ce que la défense me donne. J’essaie d’être une triple menace sur le terrain. J’ai confiance en mes coéquipiers. La passe est importante pour en donner », explique-t-il à Cleveland. « Quand j’attaque, je fixe deux défenseurs, je vois mes coéquipiers ouverts. »
Quatrième meilleur passeur de l’histoire des playoffs, « LBJ » se distingue des grands scoreurs de sa génération (Kobe Bryant, Kevin Durant, Carmelo Anthony) par cette volonté et cette capacité à faire des passes avec constance. C’est un grand passeur, il l’a toujours été et il prend un réel plaisir à faire briller sa formation.
« C’est toujours motivant une passe car deux joueurs en profitent. Si je marque, c’est uniquement moi qui en profite, et j’ai toujours été habitué à jouer un basket collectif où je fais des passes. »
Avec 8 passes de moyenne depuis le début des playoffs, James possède la troisième meilleure marque derrière John Wall (11.9 par match) et Chris Paul (8.8). Mais à deux différences près : James n’est pas meneur de jeu et il est encore en course pour la bague de champion.