La question du « hacking » est sur de nombreuses lèvres depuis cette fin de saison. Adam Silver, le patron de la NBA, a lui-même évoqué cette utilisation à de nombreuses reprises, d’abord pour confier son hésitation puis pour prononcer clairement sa désapprobation de cette stratégie. Récemment, les General Manager des franchises ont estimé que ce problème est isolé. Parmi eux, celui des Blazers, Neil Oshley, a développé cet argument.
« C’est dangereux de légiférer pour un joueur qui a des problèmes »
« Esthétiquement, nous avons certainement un problème mais je pense que c’est plus isolé que ce que les gens croient. Cela ne se produit pas toute la saison… » dit-il à Blazers.com. « Je pense que c’est un problème unique car il y a deux joueurs vulnérables à ce type de stratégie qui jouent dans la même série (Dwight Howard et DeAndre Jordan). Si l’on regarde Atlanta et Washington, on ne le voit pas. Si l’on regarde Memphis et Golden State, on ne le voit pas. Je pense que c’est prématuré de jeter le bébé avec l’eau du bain car il y a une opposition où ce type de stratégie est employé. Légiférer pour un joueur qui a un problème dans un secteur particulier est un terrain glissant. »
L’argument se tient et cela pourrait finalement être celui maintenu par les dirigeants de la ligue au final. Mais Neil Oshley n’est pas des plus objectifs à ce sujet puisque le general manager se souvient probablement que le 21 avril dernier, ces Blazers l’ont emporté sur les Rockets grâce… au « Hack-A-Dwight ».