Les premières confidences d’Allen Iverson sur sa ruine, son adolescence…

Ce week-end, la chaîne américaine Showtime va diffuser un documentaire sur la carrière d’Allen Iverson, simplement intitulé « Iverson » où l’ancienne star des Sixers revient sur son enfance difficile, ses problèmes de délinquance, son passage à Georgetown et son heure de gloire en NBA et son impact sur le basket et sur le phénomène de société qu’il est devenu.

« The Answer » était l’invité de l’émission CBS This Morning et il a apporté son éclairage sur ce reportage qui sera diffusé le 16 mai.

« Les gens me jugent sans vraiment me connaître, en partie à cause de l’image donnée de moi par les médias » déclare Iverson. « Je voulais faire ce reportage pour montrer mon vrai visage et dire aux gamins des quartiers difficiles qu’ils pouvaient réussir dans la vie, peu importe leur milieu et leur passé. Dans la vie, tout le monde subit des coups durs. Mais on peut les surmonter. C’est ce que je veux montrer dans ce documentaire. »

Avant de devenir une superstar du basket, l’adolescence d’Iverson n’a pas été toute rose. Il a notamment été condamné à 15 ans de prison pour une agression qu’il n’avait pas commise.

« L’affaire du bowling a été difficile à vivre. Avant cela, toutes les universités de pays me voulaient. Après cela, plus rien. A part Georgetown. John Tompson (le coach des Hoyas) m’a sauvé la vie. Il m’a donné m’a chance quand tout le monde m’a laissé tomber. Sans coach Thompson, je ne sais pas ce que je serais devenu… »

Les amateurs de basket savent qui est Allen Iverson, le fantas(ti)que joueur MVP en l’an 2001 et 11 fois All-Star. Mais ils ne le connaissent pas en dehors des terrains.

« Je suis un père de famille, un ami, quelqu’un qui a un gros coeur, ce qui n’est pas toujours une bonne chose. »

En réponse à la question suivante : « Connaissez-vous un joueur plus doué que vous sur un terrain au sommet de votre carrière », Iverson dira simplement « Non ». Mais il reste honoré par les compliments faits par les plus grandes stars de la balle orange, de Julius Erving à LeBron James. Iverson est aussi un personnage, un phénomène de mode qui a influencé les années 1990 avec ses tatouages, ses shorts baggy, ses chaines en or autour du cou. Mais est-il un flambeur ?

« On raconte que j’ai dilapidé une fortune de 150 millions de dollars. C’est un mythe. C’est faux. Je n’ai pas de problèmes à ce niveau. J’en ai assez de me défendre sans arrêt. Je vais avoir 40 ans le mois prochain et ce documentaire va montrer qui je suis vraiment et surtout qui je ne suis pas. »