Atlanta profite de l’absence de John Wall pour égaliser

Atlanta a su tenir tête à de vaillants Wizards pour s’imposer dans le Game 2, 106-90 au terme d’un vrai duel de Playoffs. Ramon Sessions (21 pts, 4 pds) a brillamment remplacé John Wall, touché au poignet gauche, mais les joueurs de DC, lancés dans un match de traînards, ne sont jamais parvenus à prendre le dessus. En face, c’est comme d’habitude le collectif qui a primé. Carroll (22 pts, 6 rbds, 4 pds) et Millsap (18 pts, 11 rbds, 5 pds, 4 stls) en première mi-temps, puis le trio Korver-Antic-Horford en fin de partie, ont infligé aux Wizards de Bradley Beal (20 pts, 7 pds) leur première défaite de cette campagne 2014/2015.

En l’absence de leur meneur superstar John Wall, les troupes de Randy Wittman ne partaient pas avec les faveurs des pronostics. Mais les Wizards ont crânement joué leur chance profitant d’un backcourt Sessions-Beal au sommet de son art. Les Hawks, qui avaient désespérément besoin d’un succès pour rester en vie, ont pourtant fait la course en tête durant tout la partie. Mais à chaque accélération, Washington a tenu bon.

Les Wiz’ aux aguets

L’agressivité de Carroll et Millsap fait la différence dans le premier acte et permis rapidement aux locaux de prendre les commandes (23-15). Avec Schroder aux manettes, Atlanta ne baisse pas le pied, et même si Sessions s’accroche à 3 points, les Hawks virent à +8 après 12 minutes (28-20). Tapis dans l’ombre, les Wizards sont pourtant à l’affût d’un bon coup. D’autant que l’expression « avoir le cul bordé de nouilles » prend soudainement vie sur deux tentatives à 3 points de Bradley Beal et Otto Porter. La première voit le ballon rebondir quatre fois sur le cercle avant de rentrer. La seconde fait gamelle, puis tape le haut de la planche pour retomber en plein dans le mille.

Porter est présent et score 3 paniers de suite, et les Wizards restent au contact grâce à un 3 points de Paul Pierce (36-31). Teague croit lancer un dernier run avant la pause en envoyer Horford au alley-oop mais la paire Sessions-Beal veille au grain. Et il faut toute l’agressivité de Carroll, Teague et Millsap sur la ligne pour permettre à Atlanta de mener 53-46 à la mi-temps.

Beal se mue en John Wall, Schroder en Paul Pogba !

Au retour des vestiaires, Washington trouve en Ramon Sessions le facteur X venu maintenir l’espoir. L’ancien Hornet balance deux bombes à 3 points avant de scorer deux nouvelles fois et ramener les siens dans la partie (59-56). Bradley Beal se mue en Wall Bis en se montrant agressif avec des finitions quasi similaires à celle du meneur de DC, et il faut alors un miracle signé Kent Bazemore (1/15 à 3pts jusque là depuis le début des phases finales) pour que les Hawks gardent le cap. Mais l’échéance n’est que retardée, et Washington parvient à égaliser sur un 3 points Porter bien décalé par Beal (71-71). On se dit alors que les joueurs de la capitale vont enfin prendre les devants, mais Atlanta résiste et reprend 5 points d’avance à l’issue du 3e quart grâce à un Dennis Schroder en mode Paul Pogba : insaisissable ! (80-75).

Horford et Antic pour le coup de grâce

Jusqu’au bout, les Wizards jouent leur carte à fond. Sessions prend confiance et ne lâche rien, tandis que Bradley Beal délivre sa 7e passe de la soirée pour le 4e panier à 3 points de Paul Pierce. Atlanta vacille mais va alors trouver en Al Horford un cadre à la hauteur pour mener son équipe jusqu’à la victoire. En attaque le pivot ne tremble pas et après avoir converti un alley-oop à l’aveugle en fin de posssession, remet le couvert en scorant à deux reprises puis en volant le ballon des mains de Sessions (88-81). Sur le point de craquer, Washington lâche sur deux paniers derrière l’arc coup sur coup d’Antic et Korver qui scellent le sort du match.

Les Hawks auront attendu la toute fin du 4e quart-temps pour assurer leur succès 106-90. Pas de quoi se rassurer donc, alors que le franchise player de l’équipe adverse manquait à l’appel et que les deux prochains matchs vont se jouer en terrain hostile. Le plan de Randy Wittman n’était pas loin de fonctionner. A lui de faire en sorte que son équipe garde l’avantage du terrain avant de revenir sur le parquet du leader de la conférence Est. Prochain épisode de la série samedi à 23h, heure française.

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