Sacramento prend l’eau… mais George Karl en a vu d’autres !

Avec 6 défaites lors de leurs 7 derniers matchs, et une seule victoire au mois de mars, on ne peut pas dire que la greffe George Karl ait fait des miracles à Sacramento. Après 10 matchs, Karl en est à trois victoires pour sept revers. Les Kings ont montré de belles promesses par séquences mais leur inconstance chronique, ainsi que leurs défauts défensifs, continuent de les plomber. 

Hier soir par exemple, les coéquipiers de DeMarcus Cousins ont coulé à pic face aux Hawks, encaissant la bagatelle de 130 pions, soit le plus haut total de la saison. Avec 76 points rien qu’en première mi-temps, les Kings ont pris l’eau trop rapidement. Mais le vénérable coach Karl en a vu d’autres…

« Il ne faut pas s’inquiéter. La majorité des matchs NBA font 48 minutes et personne ne joue 48 bonnes minutes. En ce moment, on en est probablement à 25, 30 minutes et les bonnes équipes en sont entre 35 et 40 minutes. Nos temps faibles sont dévastateurs par contre. J’aimerais qu’on crée davantage de situations, que l’on prenne des meilleures décisions. On doit être plus constants à la fois défensivement et dans la création de jeu. Je préfère qu’on laisse le ballon décider du shoot qu’on va prendre plutôt que de suivre tout un tas de systèmes. On veut essayer de jouer dans le rythme du match, en prenant des décisions rapides, intelligentes et cohérentes. »

« Nos temps faibles sont dévastateurs »

Face à l’insolente réussite à trois points des Hawks, qui ont terminé à 20/36, soit un superbe 56% de réussite, les Kings ont eux pioché pendant tout le match en attaque. Le trio McLemore – McCallum – Cousins a ainsi cumulé un 13/35 beaucoup moins reluisant. Mais la philosophie du « run & gun » réfléchi que propose George Karl prendra un peu de temps à être assimilée.

Avec un troisième coach cette saison, les Kings sont évidemment encore dans le flou, et ce d’autant plus que leur meneur titulaire, Darren Collison est sur le flanc jusqu’à la fin de la saison fort probablement. Mais George Karl veut se montrer patient avec ses nouveaux disciples.

« On a beaucoup de bons joueurs dans l’équipe. » ajoute Karl dans le Bee. « Je continue à penser que c’est un processus d’apprentissage. On doit s’améliorer, on doit progresser ensemble. Pour le moment, il s’agit surtout de développer une mentalité de jouer dur et bien le plus longtemps possible sur les 48 minutes possibles. »