Un Blazer averti vaut deux Rockets prévenus. Battu en prolongation à Dallas après avoir laissé filer une avance de 11 pts dans les deux dernières minutes, Rip City a failli revivre le même cauchemar. L’avance était cette fois de 17 pts et dans le troisième quart temps, mais sans un tir primé de Nicolas Batum (5 pts, 7 rbds, 4 passes) dans les 120 dernières secondes et un très bon Meyers Leonard aux moments opportuns, Portland aurait pu s’incliner une deuxième fois de suite (98-109). James Harden (45 pts, 9 rbds, 8 passes) sort encore un match exceptionnel mais Houston doit commencer à savoir que face à des Blazers au complet, le one-beard show ne fonctionne pas.
“C’était très important de se remettre en confiance et de retrouver notre jeu après la défaite à Dallas, où nous n’avons pas été nous-mêmes”, se réjouit LaMarcus Alrdidge (24 pts), bien conscient que deux revers consécutifs dans le Texas aurait fait tâche d’huile avant le break des étoiles.
Pour se farcir des Rockets maladroits (37%) et trop dépendants du scoring de James Harden, Rip City a pu compter sur tout le monde. “Ce soir chaque joueur qui est entré sur le parquet a apporté quelque chose, c’est comme ça qu’on a pu gagner”, confirme Damian Lillard (23 pts). L’analyse est juste.
En fin de première mi-temps c’est C.J McCollum qui score 9 points dans un 13-2 qui offre 13 pts d’avance aux Blazers, adroits (52%) et intelligents dans leur gestion. Quand Harden (19/23 aux lancers) score 16 des 32 pts des hôtes pendant que la machine Blazer se rouille un tantinet, Meyers Leonard redonne 7 pts d’avance aux siens.
C’est ensuite Batman qui éteint les derniers feux texans, lui qui n’avait alors scoré de 2 pts.
“Nous ne pouvons pas nous permettre de ne jouer qu’une mi-temps face à une équipe pareille”, regrette James Harden, qui conclut son 5e match de la saison à plus de 40 pts, son 23e à plus de 30 pts.
Plus tôt cette saison, ses 44 pts avaient terrassé les Blazers, mais Aldridge était absent.
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