Porté par un grand Ricky Rubio (17 pts, 5 pds, 3 ints) et Andrew Wiggins (18 pts, 6 rbds), Minnesota s’impose contre toute attente face aux Grizzlies sur l’écart le plus infime possible, 90-89. Ce ne fut pas sans difficulté et non sans peur, notamment pour le meneur espagnol victime d’une nouvelle rechute de sa cheville mais ce dernier est revenu au moment le plus important pour renverser le cours du match. Plus affamés que les Grizzlies, les Wolves se sont montrés combatifs, vaillants en défense et au rebond, secteurs où ils ont dominé leurs opposants du soir.
Les Wolves au coude à coude avec les Grizzlies
L’issue du match aurait pourtant pu être toute autre, et bien plus malheureuse, pour l’équipe des Villes Jumelles. Durant les trois premiers quart-temps, la jeunesse du Minnesota a brillamment lutté contre les seconds de la conférence Ouest. Avec un mélange d’insouciance et d’enthousiasme, les Wolves sont parvenus à la mi-temps à égalité avec les Grizzlies (43 partout). Après une entame de match solide, Marc Gasol perd de son influence et si Jeff Green compense la défaillance de Zach Randolph (6 pts à 3/7 pour lui), la marque est mieux répartie chez les Wolves. Ces derniers font même le spectacle, comme l’atteste cette passe sauvée d’Andrew Wiggins pour le reverse dunk d’Anthony Bennett lors du second quart-temps.
Le retour des vestiaires montre deux équipes très proches l’une de l’autre. Aucune d’entre elles ne parvient à faire basculer le match en sa faveur et les changements de leader sont fréquents. Malgré des débuts encourageants, Minnesota finit par souffrir de l’intensité défensive des hommes de Dave Joerger. Les pertes de balle se multiplient et Memphis ne manque pas d’en profiter, prenant jusqu’à six longueurs d’avance (65-59 à 3:00). Mais à l’énergie, les Wolves réduisent l’écart grâce à Kevin Martin puis l’imposant Gorgui Dieng au dunk. Au moment d’entamer l’ultime quart-temps, l’espoir est maintenu (69-65).
Ricky Rubio se mue en héros
Longtemps, on croit Memphis vainqueur avec une domination physique indéniable lors des dix premières minutes. L’accès au cercle se fait très compliqué pour les coéquipiers d’Andrew Wiggins tandis que Courtney Lee et Jeff Green agressent bien en face. À 4:30, l’impensable se produit avec la sortie de Ricky Rubio, touché à la cheville par Kostas Koufos sur contre-attaque. Sans leur cerveau ibérique, le jeu est évidemment moins fluide. Mais surprise : ce dernier revient une minute plus tard et enfile son costume de héros avec un tir primé pour revenir à quatre longueurs (87-83) puis un autre à trente secondes de la conclusion. C’est encore lui qui se retrouve sur la ligne pour donner l’avantage aux siens après avoir volé le ballon à Zach Randolph. Enfin, c’est lui qui prive Mike Conley de la balle de match par une ultime interception. L’Espagnol n’a peut-être jamais été aussi clutch de sa carrière NBA !
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Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.