Indiana, l’équipe la moins clutch de la NBA

Régulièrement confronté à des fins de match serrées, Indiana montre un courage vain, incapable de prendre l’avantage définitif sur ses adversaires. Lors du dernier mois, les Pacers ont ainsi perdu six de leurs dix défaites sur des matchs décidés sur une possession. Il y a deux jours, face aux Hornets, ils ont perdu leur quatrième prolongation de la saison. Évidemment, la frustration monte.

« On s’assoit et on se regarde les uns les autres en se disant que la situation nous est familière. Et à chaque fois, ça recommence » décrit C.J Miles à IndyStar.

David West : « Il nous manque des joueurs, nous ne sommes plus la même équipe »

Les Pacers mènent ainsi la ligue au nombre de défaites concédées par trois points ou moins avec neuf revers (sur 27 au total). Certes, sans Paul George (blessé), sans Lance Stephenson (parti) et avec des blessés, l’effectif peine à se trouver un collectif. Et s’il n’y a aucun problème dans le vestiaire, la cohésion n’est pas encore là.

« Nous sommes à l’aise les uns avec les autres, mais en ce qui concerne le fait de jouer ensemble, on peut s’améliorer. » concède Rodney Stuckey, confirmé par David West. « Nous n’avons pas le même groupe, le même effectif. Nous n’avons pas le même ADN, donc évidemment, il nous manquent des éléments-clés et nous ne sommes pas la même équipe. »

Selon Steve Clifford, entraîneur des Hornets, la blessure de George Hill explique aussi nombre de soucis défensifs accusés par le groupe. En son absence, Mo Williams (52) et Brandon Jennings (37) ont ainsi cumulé 89 points face aux meneurs des Pacers.

« Il faut dire les choses : George Hill est un défenseur incroyable. Pour moi, C.J Watson est un très bon remplaçant car il peut répondre présent lorsqu’on lui demande de jouer beaucoup, mais George Hill est un titulaire. On demande à un gars qui est remplaçant depuis le début de sa carrière de jouer soir après soir comme titulaire et, au bout d’un moment, il y a forcément des problèmes. »

L’importance de George Hill

En difficultés face aux meneurs adverses, Indiana rencontre aussi beaucoup de problèmes pour trouver des solutions offensives. Malgré un match ponctué d’une prolongation, les hommes de Frank Vogel n’ont inscrit que 71 points face à Charlotte samedi, un triste record pour un match dans cette configuration. Et même si l’équipe est vaillante, seul Paul George semble en mesure de pouvoir apporter cette dimension offensive supplémentaire et la folie nécessaire en fin de match. Malheureusement, ce ne sera pas pour cette saison.