Michael Jordan en a fait des boulettes comme président des opérations basket ou proprio. Il a appris de ses erreurs, assure-t-il. Les détracteurs de Kemba Walker ricanaient déjà sournoisement début novembre, anticipant le prochain mea culpa de Sa Majesté sur le choix de prolonger à prix fort l’ancien MIP des Huskies. Après son troisième match consécutif à plus de 30 pts, le meneur des Frelons rassure son patron, il ne devra pas se flageller sur la place publique. Auteur de trois paniers décisifs dans la dernière minute, dont le « and one » décisif à 1,4 seconde du buzzer, Kemba Walker assume son statut et permet à Charlotte de s’imposer (98-94). Buzz City sait gagner sans Big Al.
Lance qui ? Ah oui, le jeune All Star auto-proclamé relégué sur le banc par un coach qui passe son temps à dégonfler son melon ! Ce joueur là, Charlotte peut s’en passer et sa blessure est la meilleure chose qui pouvait arriver aux Hornets. Depuis sa blessure, le collectif revit et les Frelons ressemblent à cette équipe prometteuse aux crédibles promesses printanières. Steve Clifford a encore du boulot mais il est sur la bonne voie, surtout quand ses joueurs lui démontrent qu’ils peuvent s’imposer sans Al Jefferson, toujours interdit de parquet par le staff médical.
New Orleans trahi par son banc
Menés de 7 pts à la pause, alors qu’Anthony Davis (13 pts, 7 rbds en 1ère MT) s’amuse devant Cody Zeller (8 pts, 3 rbds), les Hornets s’en sont d’abord remis à Gerald Henderson (16 pts, 7 rbds, 6 passes) pour annuler l’avance en double-figure des Pelicans. Pénalisé par le soir sans de Tyreke Evans (10 pts) et le manque d’impact d’un banc trop tendre (2/8 pour Ryan Anderson), Nola dispose avec Anthony Davis de son assurance tout risque. En face, Charlotte dispose de la sienne depuis une semaine. Les deux se sont répondus du tac au tac dans les 60 ultimes secondes. Quand Walker remet les hôtes devant sur un step back inscrit au nez de Jrue Holiday (16 pts, 9 passes, 6 rbds), Mr Monosourcil égalise sur un drive élégant, avec la planche. Temps mort.
Evidemment le tir de la gagne est pour Kemba Walker. Une fois encore c’est Jrue Holiday qui défend sur lui. Il le fait plutôt bien même mais le meneur des Frelons est dans la zone. Mal embarqué il obtient la faute et rentre un shoot très casse croûte avec la planche. Marvin Williams se chargera alors d’assurer le Service Après Exploit, en interceptant la dernière passe du match. Nola repasse sous les 50% alors que Charlotte peut encore croire aux playoffs.
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Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.